Les ouvrages introduisent cette vente généraliste avec une cinquantaine de lots ayant appartenu à la bibliothèque d’Étienne L’Éveillé. Il prônait l’éducation pour la réinsertion des détenus de la Conciergerie, qu’il dirigeait sous Napoléon III. Comptez par exemple 250 à 300 € pour Les Caractères de La Bruyère. D’autres œuvres – tableaux, porcelaines, objets d’art et meubles – proviennent de l’appartement qu’occupait le conservateur en chef du château de Versailles, Charles Mauricheau-Beaupré, au Grand Trianon, comme une toile de Delaporte représentant justement l’édifice vers 1930 (200/300 €). Autre personnage, le marquis de Marguerie, représenté par Boilly en 1812, sur un portrait en trompe l’œil de gravure (4 000/6 000 €). Un travail délicat, à observer à la lumière d’une paire de candélabres en argent à cinq bras de lumière, façonnés en 1895 par William Gibson & John Langman (3 500/4 000 €).
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L’esprit rocaille version Sèvres
Les trois meilleurs résultats de la dispersion présentée à Nogent-sur-Marne le jeudi 17 décembre (…Lire la suite
Quelques centaines à 25 000 € seront tour à tour suffisants ou nécessaires pour se voir adjuger meubles, sièges et luminaires des grands noms du design, de Pierre Chapo à Charlotte Perriand, en passant par Jules Wabbes, Poul Kjaerholm, Ubunji Kidokoro…
Vente classique à l'horizon, menée par un buste de Napoléon en marbre blanc, marbres rose et de couleurs, issu d'un travail du XIX e siècle (2 000/3 000 €), mais aussi par un lustre de la fin du XIX e siècle en bronze doré, agrémenté de dix-huit lumières sur deux étages, guirlandes de perles, plaquettes et poignards (1 500/2 000 €)… Sans oublier un cache-pot japonais du XIX e toujours, en bronze golden splash et de style chinois archaïque, fabriqué à Kyoto et estimé 1 000/2 000 €.
À tout seigneur tout honneur, commençons par la couverture du catalogue. Elle revient à une gouache au monogramme de Fernand Léger du début des années 1950, Cirque, et est annoncée à 20 000/30 000 €. De Paul Jouve, on tentera sa chance sur un Éléphant et son cornac, 1923 (huile sur panneau, 7 000/9 000 €), de Jean Crotti, une toile de 1922, Deux castillanes , espérée à 10 000/12 000 €. Les amateurs de peinture chinoise moderne auront le choix, selon leurs moyens, entre une Femme assise au fauteuil à l'aquarelle par Sanyu (10 000/15 000 €), un Personnage dans un paysage montagneux et feuillagé de Fu Baoshi (dessin à l'encre en forme d'éventail, 1960, 40 000/50 000 €) et un Paysage de bord de mer (gouache) de Lin Fengmian (60 000/80 000 €). Plusieurs creusets d'Edgard Pillet sont au programme dont un Scarabée à suivre à hauteur de 6 000/8 000 €.
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Lin Fengmian, un attachement à la nature
Sous un ciel d’orage, au bord d'une une mer agitée,Lire la suite
Si le lever de rideau revient, privilège de l'âge, à des montres de poche en or XIX e , on poursuit avec des modèles bracelets griffés Cartier, Audemars-Piguet, Bulgari, MontBlanc, Jaeger-LeCoultre, Rolex… pour lesquels il faudra s'engager de 500 à 15 000 €. La suite revient aux bijoux dont les estimations oscillent de 100 à 2 000 €.
Si le diamant pouvait être roi, le mercredi 16, grâce à un brillant rond de 6,29 ct, couleur E et pureté VS1, monté sur platine en solitaire (115 000/135 000 €), il faudra également compter avec la maison Cartier, qui a jeté son dévolu sur une émeraude colombienne de 3,39 ct montée en bague (45 000/50 000 €), et en magnifie une autre de 10,81 ct sur une épingle à jabot inspirée par l’Inde vers 1925 (25 000/35 000 €). La pierre a également été mise en valeur à l’époque Napoléon III, suspendue en pendentif au cœur d’une guirlande de roses de diamants (4 000/6 000 €). Quelques objets de charme seront également proposés, comme un nécessaire de beauté signé Lacloche vers 1925, en émail rouge et noir ponctué de diamants, ou encore une pendulette « mignonette » de bureau par Cartier, en émail guilloché bleu-gris, souligné de la même manière (20 000/25 000 €).
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Cartier, épinglé
L’heureux mariage du faste inspiré par l’Inde et duLire la suite
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Cartier et les maharadjas
Les émeraudes mogholes et les bijoux traditionnelsLire la suite
Cinquième – mais non dernier – opus de la dispersion de la bibliothèque de Pierre Bergé. Se trouvent réunies des pages de Tolstoï, de Shakespeare, de Molière (édition originale du premier tirage de L'Escole des femmes , Paris, 1663, 15 000/20 000 €), Descartes, Jean de Capoue (première édition de la traduction latine par Jean de Capoue des Fables indiennes de Bidpai, 15 000/20 000 €), la première Bible protestante en français (édition originale, Neuchâtel, 1535, 18 000/25 000 €), mais aussi une édition orignale de la première traduction latine du Coran par Robert de Ketton, donnée par Théodore Bibliander (Bâle, 1543, 20 000/30 000 €).
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Biibliothèque Pierre Bergé, nouvel opus
Cette nouvelle dispersion de la bibliothèque PierreLire la suite
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Royale provenance
Tout vient à point à qui sait attendre… Programmée vendredi 6 novembre, cette cinquième partie de la…Lire la suite
Bibliothèque Pierre Berger, acte V
Shakespeare, Tolstoï, Descartes et Montaigne… cetteLire la suite
Après une trentaine de dessins anciens et modernes, on se tournera vers les tableaux parmi lesquels un ensemble de peintures géorgiennes de Basil Djordjaze et Félix Varla. De ce dernier, une toile de 1974, Les Musiciens , est attendue à 5 000/6 000 €. Au chapitre des icônes, les plus prisées devraient être une tempera sur bois du Saint prince Alexandre Nevsky , habillée d'un oklad en vermeil (Moscou, 1908-1917, 4 000/6 000 €) et une représentation de Mère de Dieu de Kazan , ornée d'un cadre en argent (Moscou, 1891, 5 000/7 000 €). Estimée 4 000/6 000 €, une curieuse salière en bronze argenté de forme pyramidale à décor ciselé d'animaux fantastiques, s'ouvrant en deux parties, témoigne des productions de l'école de Stroganov fondée à Moscou en 1825, devenue l'Institut impérial Stroganov pour les arts industriels en 1901, placée sous le patronage de la grande-duchesse Élisabeth (1864-1918). En revanche, il faudra lever la main jusqu'à 40 000/60 000 € si l'on se déplace pour un kovsh en vermeil et émaux cloisonnés orné d'une vue du Kremlin, travail de Feodor Rïckert pour Karl Fabergé. C'est entre 20 000 et 30 000 € qu'est attendue enfin une représentation en bronze à patine brune (fonte à la cire perdue de Valsuani) de la danseuse internationale et pianiste, la comtesse Tamara de Svirsky (1883-1972), par le prince Paul Troubetskoy. Une même estimation est annoncée pour un portrait d'Albert Bartholomé en habit de sculpteur (bronze à patine brune de Hébrard) par Raphaël Schwartz (1884-1934).
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L’âme slave d’un kovsh de la maison Karl Fabergé
Forme, décor, technique et signature : le quatuorLire la suite
Articles avant-vente
Un bijou d’orfèvrerie signé Fabergé
Au nombre des objets emblématiques russes, les kovshLire la suite
Pour sa première dispersion à l'Hôtel Drouot, cette maison de ventes débute avec des montres de poche en or et bracelets – pour dames et messieurs – que l'on pourra s'offrir de quelques centaines à 3 000/5 000 €, exception faite d'un chronographe Daytona (Rolex) en acier à mouvement automatique, espéré à 12 000/15 000 €. Des vitrines de bijoux qui s'ouvriront ensuite, on a sélectionné un bracelet manchette ancien en or jaune et émail noir rehaussé de petits diamants (2 000/3 000 €), un collier ras du cou attribué à Robert Koch, orné d'un motif de nœud de semences de perles (1 500/2 000 €), une broche art nouveau attribuée à Bréant et Coulbeaux, à décor de feuillage, en or jaune émaillé vert rehaussé de perles baroques (20 000/30 000 €), ainsi qu'un pendentif en forme de girandole en perles et diamants de taille ancienne (13 500/15 500 €). Pour les autres parures, comptez 150 à 2 500 €.
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Extra-plate
C’est entre 3 000 et 5 000 € qu’il faudra s’engager pour décrocher cette montre de ville en or jaune…Lire la suite
150 à 6 000/8 000 €, telle est la fourchette de prix à prévoir au cours de ces deux vacations dédiées aux bijoux, sacs et autres vêtements de la maison Chanel.
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Chanel version vintage
Mercredi 16 et jeudi 17 décembre, Gros & Delettrez (cabinet Chombert-Sternbach) proposait une déclinaison…Lire la suite
Si la vacation du matin ouvre les portes d'une bibliothèque, celle de l'après-midi débutera avec des feuilles d'éventails modernes (300/800 €) et des peintures en rouleau. Comptez quelques centaines d'euros là encore, à l'exception d'une suite de quatre œuvres fin XVIII e -début XIX e , à décor de subhuti , pour laquelle 10 000/12 000 € sont demandés. Comme la plupart des lots, elle a fait partie de la collection du docteur Bussière. Des objets de lettrés et de calligraphies, des laques, des jades et des bijoux prennent le relais, puis des porcelaines et quelques émaux cloisonnés. Un vase en forme de lanterne en laque cinabre d'époque Qianlong sculpté de cinq dragons s'affrontant et un vase maillet (marque et époque Kangxi), en porcelaine à décor de phénix mystique en rouge de cuivre, sont les plus attendus. Ils sont annoncés respectivement à 15 000/20 000 € et 10 000/15 000 €.
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Yong Xing, descendant de l’empereur Qianlong
Bien né mais loin dans l’ordre de succession, YongLire la suite
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Par Yong Xing, fils de Qianlong
Œuvres de Yong Xing, fils de l’empereur Qianlong,Lire la suite
En tête d'affiche d'un programme pour le moins éclectique figureront aussi bien une peinture sur soie de l'artiste vietnamien Mai-Thu, Les Deux Sœurs (50 000/60 000 €), qu'une bague en or jaune accompagnée d'un diamand rond taille brillant sur papier de 4,25 ct, de couleur G et pureté VS1 (35 000/40 000 €). Nous attirerons encore votre attention sur une importante plaque en ivoire finement sculptée représentant la Bataille d'Arbelles, inspirée du tableau de Charles Le Brun conservé au musée du Louvre et issue d'un travail du dernier tiers du XIX e , probablement dieppois (15 000/25 000 €). O y ajoutera une paire de cabinets de voyage XVII e à riche décor d'écaille teintée de rouge et plaques d'ivoire, gravées de scènes cynégétiques (7 000/12 000 €), et un dessin de Keith haring au feutre noir sur papier, Trois personnages acrobates , de 1988 (8 000/10 000 €).
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Deux sœurs dans un jardin par Mai-Thu
Victoire sans surprise pour cette œuvre emblématiqueLire la suite
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Mai-Thu, l’amour du travail bien fait
Le point commun entre cette peinture sur soie de l'artisteLire la suite
Cent, pas un de plus, pas un de moins, c'est le nombre de pièces qui composent l'écrin de Marie-Hélène de Rothschild (1927-1996). Parmi les bijoux qui brilleront le plus, une demi-parure (collier et paire de pendants d'oreilles) fin XIX e , en turquoises et diamants à motifs floraux, pourrait trouver preneur autour de 50 000/80 000 €, un devant de corsage des années 1850 en perles fines en camaïeu aubergine, agrémenté de diamants de taille ancienne entre 60 000 et 80 000 €, un pendentif-flacon de René Boivin (commande spéciale, exemplaire unique), sculpté d'un pingouin en ébène et diamants à 50 000/80 000 €. Il ne lui est qu'attribué mais un pendentif des années 1925 de la maison Cartier, centré d'une émeraude coussin (env. 25 ct), dans un entourage de diamants et onyx, est espéré à 80 000/120 000 €, tandis que le dernier coup de marteau pourrait tomber entre 100 000 et 150 000 € sur une bague ornée d'un diamant troïda (6,31 ct) dans un entourage d'agate, signée Jar (Joel Arthur Rosenthal).
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Marie-Hélène de Rothschild, un écrin en or
La boîte à merveilles de Marie-Hélène de RothschildLire la suite
La plus haute marche du podium pourrait voir se disputer deux tableaux dans des genres parfaitement différents, pour ne pas dire opposés… L'un est un Portrait d'acteur de Jean-Baptiste Van Loo (voir Gazette n° 43, page 20), l'autre celui d'une jeune musicienne, seule dans une forêt, sous le pinceau de l'artiste symboliste Edgard Maxence. Chacune de ces œuvres est annoncée aux alentours de 40 000/60 000 €. À leurs côtés, on a noté L'Arrivée du convoi au village de Pieter Gysels (15 000/20 000 €), une Nature morte de fleurs, fruits et jeune garçon pelant un fruit attribuée à Giacomo Legi (30 000/40 000 €), le Portrait d'une sybille par Nicolas Régnier (15 000/20 000 €) et une toile d'Anatole Devosges, Le plaisir, entraînant la jeunesse, est vainqueur de la raison (10 000/12 000 €). Tout un programme…
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Jean-Baptiste Van Loo à Stockholm
La scène des enchères a favorablement accueilli leLire la suite
Maxence, grand symboliste
Jouant en solitaire, cette belle mélancolique rejointLire la suite
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En paix, à l’écart du monde
Mélancolique ou tout simplement concentrée, cetteLire la suite
Un acteur de caractère par Jean-Baptiste Van Loo
Ce portrait d’acteur par Jean-Baptiste Van Loo neLire la suite
Tous les regards seront tournés vers un dessin au stylo non titré de Jean-Michel Basquiat de 1985 pour lequel il faudra débourser 80 000/100 000 €. Une Nature morte d'Antoni Clavé (vers 1946-1947) et un Panda en bronze (pièce unique, 2013) de Julien Marinetti sont attendus successivement autour de 25 000/30 000 €.
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Au repos
Mardi 15 décembre en live, Digard Auction (M. Frassi) présentait une vacation consacrée au «post-war»…Lire la suite
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Arendt par Rancillac
Si la plus haute marche du podium est espérée pour un dessin au stylo non titré, daté 1985 et monogrammé…Lire la suite