Ces quelque 270 lots sur le thème du parfum recèlent des pépites, comme un coffret Cigalia Roger et Gallet Paris , qui serait inédit en ventes publiques. Il contient un flacon orné de quatre insectes chanteurs, une boîte à poudre au modèle et un savon (28 000/ 35 000 €). Pièce unique, le prototype d’un flacon de Marc Lalique orné de carapaces de tortues, créé en 1947 pour Marabito, sera proposé autour de 13 500 €. Un autre modèle expérimental, de René Lalique, stylise un scarabée sur ses quatre faces (8 000/10 000 €). La prestigieuse maison Dépinoix orne un flacon de roses, pour illustrer son jus étiqueté The Heart of a Rose Dubarry (9 000/15 000 €). L’univers de la beauté ne sera pas seulement évoqué par des flacons de verre, même s’ils seront majoritaires. Il faudra ainsi prévoir entre 3 400 et 5 000 € pour un pot en porcelaine de Paris titré « poudre de riz », orné de guirlandes de fleurs polychromes et or, exposé dans la vitrine de la parfumerie parisienne L. T. Piver, vers 1900.
Le mobilier ancien marquera de son histoire cette vacation grâce notamment à la présence d'un mobilier de salon de style « Retour d'Égypte » d'époque Empire, associant quatre fauteuils et un canapé en placage d'acajou aux accotoirs ornés de sphynges ailées, reposant sur des jarrets à l'avant et des pieds sabre à l'arrière. Provenant de l'ancienne collection Hermès, ces sièges s'inspirent du mobilier réalisé pour Madame de Marbeuf par le menuisier Georges Jacob. S'il faudra envisager 40 000/60 000 € pour son acquisition, 40 000/50 000 € seront demandés d'un bureau plat à caissons double face Louis XIV, en bois laqué noir et éclairé de bronzes dorés, ayant appartenu à la famille du général Thomas Gage et d'Alexander Hamilton, et 20 000/25 000 € pour une commode Transition estampillée Chevallier, à décor de marqueterie de cubes et de trèfles à quatre feuilles (voir Gazette n° 2, page 84). Une exceptionnelle bague centrée d'un rubis ovale de 5 ct, à entourage de six diamants ovales dans un entrelac de six rubis baguette (45 000/50 000 €), et une Baigneuse à la draperie en bronze issue d'une fonte posthume d'après une œuvre d'Aristide Maillol (même estimation), parferont ce programme.
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Une commode Transition dans tous ses états
Avec sa silhouette élégante et son décor harmonieux,Lire la suite
À Caen vous attend le chef-d'œuvre de la semaine : une peinture du plus grands artiste français vivant, Pierre Soulages (né en 1919). Datée du 3 décembre 1956, cette toile fut acquise la même année dans l'atelier du peintre par le poète et futur premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor. Elle est vendue dans le cadre de la succession de son épouse Colette Senghor, avec une estimation à hauteur de 800 000/1 000 000 € (voir couverture et page 10 de la Gazette n° 45 du 18 décembre 2020). Du reste de ce programme par ailleurs classique, nous mettrons en avant une technique mixte sur papier de José de Guimarães, Femme allongée (4 000/6 000 €. Voir Gazette n° 2, page 86), une toile de Théophile Steinlen, Les Chats siamois (2 000/4 000 €), ou encore l'épreuve en marbre d'une sculpture animalière de Jean-Claude Lecouflet, L'Empereur (3 000/5 000 €).
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Pop artiste portugais
Lors de la vente à Caen du samedi 23 janvier , cette technique mixte sur papier signée José de Guimarães…Lire la suite
Soulages et Senghor, liés par la poésie
En 1956, l’année de la rencontre de Pierre SoulagesLire la suite
Cette vente classique aligne plus de 400 numéros accessibles à toutes les bourses. Attribuées à Edgar Brandt, des grilles en fer forgé patiné, façonnées vers 1925-1930, composées d’un vantail fixe, de deux battants et d'un montant, et décorées de cigognes survolant des montagnes, sont proposées autour de 1 250 €. À côté du mobilier traditionnel, une console à hauteur d’appui se fera remarquer par son originalité : elle est en carton, et repose sur douze colonnes de couleurs différentes (150/200 €). Fastueusement présentées dans un cadre de style Louis XIV, les poules d’Edmond Marie Petitjean, peintes en train de picorer dans une cour de ferme, pourront prétendre à quelque 700 €. Étienne Martin signe La Nuit d'Oppède , dont l’épreuve en bronze doré invitera à la rêverie (800/1 200 €).
C'est un panneau peint par un artiste de l'école flamande vers 1562, sur le thème de L'Adoration des Mages, qui dominera cette vente par son estimation de 7 000/10 000 € (voir Gazette n° 2, page 86). De nombreux autres tableaux anciens sont en lice à l'image d'une Vierge à l'Enfant d'un artiste de l'école italienne du XVII e , suiveur de Valerio Castello (3 000/4 000 €), ou du Reniement de saint Pierre d'un peintre caravagesque de l'école italienne du XVII e , d'après Gerard Seghers (1 500/2 000 €). Une commode scribanne bordelaise d'époque Louis XV en acajou, à façade galbée, ouvrant à trois rangs de tiroirs et aux montants à moulures au défoncé (3 000/5 000 €), ainsi qu'un vase à col asymétrique de Daum à Nancy en verre multicouche, à décor de narcisse (2 000/3 000 €), compléteront l'ensemble.
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Un sujet de circonstance
Alors que l’on déguste encore les galettes de l’Épiphanie sera présenté à Saint-Jean-de-Luz, le samedi…Lire la suite
Cette 5 e session consacrée aux peintures bordelaises accueillera un invité de luxe en la personne d'Albert Marquet, présent avec une vue du Bassin d'Arcachon, jardin au Pyla , peinte en 1935 et qui pourrait atteindre les 50 000/70 000 € ( oir Gazette n° 2, page 85). On restera au XX e siècle en compagnie de Jean-Paul Alaux, qui nous proposera un rare ensemble de onze estampes sur papier Japon intitulées Visions japonaises, et représentant autrement le bassin d'Arcachon (18 000/22 000 €), ou encore de Pierre-Georges Théron, dont la toile de 1946, Le Sacrifice de Mithra , est annoncée à 6 000/8 000 €. Cette vente proposera également des œuvres anciennes dont un Portrait de Denis Mac Carthy de Jean-Baptiste Perronneau, de taille ovale (même estimation), et d'autres d'artistes basques comme Ramiro Arrue avec une Vue d'Ascain peinte à l'huile sur panneau d'Isorel, à envisager à 3 000/5 000 €.
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Albert Marquet au Pyla
Albert Marquet se distinguera lors de la cinquièmeLire la suite
Le 23 janvier, la maison parisienne investit l’Hôtel Ca’Sagredo à Venise pour y orchestrer la vente de la collection Baruffaldi-Bazzichetto. Un ensemble éclectique façonné à partir des années 1970 par Paolo Baruffaldi et Claudio Bazzichetto, fondateurs en 1977 de la galerie Bac Art Studio et avides collectionneurs en contact aussi bien avec Henri Goetz qu’avec Ferruccio Bortoluzzi et David Dalla Venezia. Il comprend une coupe Venetian Chaos , modelée à la main en 1993 par l’artiste américaine Toots Zinsky (née en 1951). Cette pièce unique, créée en fils de verre multicolore, a notamment été exposée en 1996 au mythique Caffè Florian, à Venise (12 000/15 000 €).
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Collection Baruffaldi-Bazzichetto
Le 23 janvier, la maison parisienne Pierre Bergé & Associés investit l’Hôtel Ca’Sagredo à Venise pour…Lire la suite
Les amateurs se réuniront ici pour des objets, mais surtout des luminaires et du mobilier des années 1920 à 1940 ayant appartenu à une galeriste de l'avenue Matignon. Au menu, des pièces signées Dominique, Jacques-Émile Ruhlmann, Edgar Brandt, Clément Rousseau, Granger, Raymond Subes, Georges-Marius Boretti, Gabriel Guévrékian, Louis Damon, Ferdinand Parpan, Vladimir Tatline… dont les estimations oscillent de quelques centaines à 70 000/90 000 €.
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D’une galeriste passionnée, Ruhlmann et consorts
Les grands classiques des arts décoratifs des annéesLire la suite
Plus de trois cents lots composeront cette vente de céramique relevant en partie de la collection Michel Massaloux. Des estimations homogènes, de quelques dizaines à centaines d'euros, seront dominées par une jardinière de Josaphat Tortat de la fin du XIX e siècle en faïence de Blois, aux prises en forme de tête de chimère et à décor polychrome et blanc sur fond bleu persan d'oiseaux fantastiques, fleurs, rinceaux, cygne et salamandre couronnée (600/800 €), et par deux plats ronds italiens de Ginori fin XIX e ou début XX e en faïence à bord circulaire, polychromes sur fond bleu et à décor en plein de portraits en buste de Dante Alighieri et de Béatrice, masques de satyre, dragons et chimères sur l'aile (350/400 €).
Quelques dizaines à 1 500 € seront suffisants ou nécessaires pour s'offrir de nombreux objets asiatiques : porcelaines, bronzes dorés, bois sculptés, terres cuites en forme de pipes à opium, bois laqués, netsuke, ivoire, argent, émaux cloisonnés, etc.
Le lever de rideau revient à une quinzaine de tableaux anciens dont un Portrait de Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan de l'atelier de Pierre Mignard (2 000/3 000 €), la suite aux tableaux modernes où l'on suivra Eugène Boudin près de Voiliers à marée basse sous un ciel chargé (vers 1883-1887, 12 000/15 000 €) ou Albert Marquet en Roumanie, voguant sur Le Danube à Sulina (60 000/80 000 €). Parmi les objets d'art, une belle place est faite à la sculpture avec des bronzes et des terres cuites XIX e , la suite revenant à du mobilier, d'époque et de style classique, des verreries et de l'art nouveau provenant d'une propriété d'Ile-de-France.
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Marquet en Roumanie
Le sujet de cette œuvre d’Albert Marquet est assez inhabituel. L’artiste pose son chevalet sur Le Danube…Lire la suite
Du mobilier d’Émile Gallé et Louis Majorelle
Une toile de Matta, des œuvres de Folon et Topor,Lire la suite
Si l'essentiel des œuvres provient de l'ancien siège du Crédit Foncier de France (voir Gazette n°1 page 20), d'autres méritent également le détour. Un Portrait de jeune femme jouant de la harpe attribué à Adélaïde Labille-Guiard pourrait trouver preneur à hauteur de 20 000/30 000 €, tandis qu'un pot à lait en porcelaine tendre de Vincennes à décor d'amours d'après François Boucher pourrait tourner autour de 20 000/25 000 €, et une terrine couverte en forme de canard en faïence de Strasbourg (fabrique de Paul Hannong) recueillir 5 000/8 000 €. Dans un tout autre genre mais une même fourchette d'estimation, on a retenu enfin une Sainte Anne trinitaire avec la Vierge et l'Enfant Jésus en noyer sculpté (Flandres, XV e siècle).
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Vincennes d'après Boucher
Exécuté en 1754, à la manufacture de Vincennes, ceLire la suite
Les derniers feux de la collection du Crédit foncier de France
Des tableaux anciens, des objets, du mobilier, desLire la suite
Si la vente du matin, d'une soixantaine de lots, s'adresse aux amateurs de monnaies et de bijoux, celle de l'après-midi débute avec les dessins et gravures modernes (dont une épreuve sur japon de Pablo Picasso de 1915, L'Homme à la guitare , 33/100, 10 000/15 000 €), se poursuit avec quelques tableaux anciens, les œuvres étant toutefois les plus attendues. Tel est le cas de deux paysages de Bretagne de 1895 et 1896 d'Henry Moret, estimés 50 000/70 000 € successivement Baie de Lampaul, Ouessant et La Côte de Moëlan , mais aussi de la redécouverte d'une toile de 1928 du futuriste italien Fillia, de la série des "Nus", Subconscients, modestement estimée 20 000/30 000 € ou encore d'une toile de 1975 de Tschang Yeul Lim, Water Drop (même estimation). Sans transition, les objets chinois prennent le relais parmi lesquels un vase rouleau en porcelaine et émaux de la famille verte (période Qing) à décor de dragons, carpes, lapins, grues, objets mobilier est annoncé à 15 000/18 000 €. Comptez 20 000/30 000 € pour une Sainte Barbe en calcaire (avec traces de polychromie) de l'atelier des Borman en Brabant (vers 1480-1510) tenant la maquette d'une tour hexagonale – son attribut principal – mais dont la porte est ouverte, tout comme un mobilier de salle à manger (table et six chaises) en métal et cuir, de Sido et François Thévenin – ami de Picasso, Cocteau, Brassaï et César –, connu des amateurs. Du mobilier XIX e – Charles X notamment – et XX e ferme la marche.
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Fillia, une avant-garde italienne
Si le nom de Luigi Colombo dit Fillia (1904-1936) ne vous dit rien, cela n’est pas étonnant… Ses œuvres…Lire la suite
Henry Moret : la côte de Moëlan
Conservée depuis de nombreuses années dans une collectionLire la suite
Le 21 janvier verra défiler près de trois cents ouvrages allant du XVI e au XX e siècle. La fourchette estimative sera de 30 à 2 000 €, exception faite d'un livre de prières tissé sur soie à Lyon en 1886-1887 par J. A. Henry d'après des dessins d'Hervier, dont 8 000/10 000 € sont à envisager. Le volume in-4° du Centaure de Maurice de Guérin publié en 1929 à Lyon au Cercle Gryphe, aux illustrations créées par Claudius Linossier et gravées sur bois par Burnot, se négociera à 1 000/2 000 €, un manuscrit de 1650 d'Achille Lagier de la Condamine, membre du Conseil du roi, à 600/800 €, et une édition originale des Émaux et camées de Théophile Gautier de 1852, autour de 700/900 €.
Pas moins de 572 numéros composent cette vente de livres et manuscrits du XVI e siècle à nos jours. Au sommet des estimations se disputeront la Carte des environs de Versailles, dite des chasses du Roi, datée vers 1820 et imprimée à Paris chez Picquet (6 000/7 000 €), ou encore une nouvelle édition du Recueil de plusieurs plans des ports et rades de la mer Méditerranée par Henri Michelot et Jean André Bremond, datée entre 1727 et 1732 (4 000/5 000 €). On poursuivra sur les ouvrages anciens avec Les Illustrations de Gaule et singularitez de Troye du dernier grand rhétoriqueur qui fut au service de Marguerite d'Autriche avant de se lier à Anne de Bretagne, Jean Le Maire de Belges, imprimé à Paris en 1528, un grand in-4° orné de soixante-huit figures et de nombreuses lettrines (3 000/3 500 €).
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Roman politique du XVIe siècle
3 000/3 500 € sont à prévoir le jeudi 21 janvier à Amiens (Arcadia - Frédéric Delobeau OVV) pour…Lire la suite