Dans ce catalogue mêlant tableaux et sculptures modernes apparaît une toile d'un artiste fort rare aux enchères : Gino Bonichi, dit Scipione, artiste disparu à l'âge de 29 ans seulement des suites d'une tuberculose. Le peintre italien fait ici, en 1932, le portrait du sculpteur romain Marino Mazzacurati (30 000/40 000 €). Plus loin, Chaïm Soutine capture les traits de Coco Chanel dans un portrait à l’huile sur papier de 1942 (60 000/80 000 €), Jules Pascin contemple une Femme en chemise dans une toile de 1928 (30 000/40 000 $), et Moïse Kisling étend sa palette de verts vifs dans un Paysage de Provence , peint en 1917 (25 000/35 000 €). Parmi les nombreuses sculptures proposées, citons quatorze bronzes d’Edgard Degas (treize chevaux estimés entre 1 900 et 12 000 €, et une danseuse évaluée entre 8 000 et 12 000 €).
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La carrière fulgurante de Scipione
Dans cette petite toile (40 x 30 cm) est immortalisé le sculpteur romain Marino Mazzacurati (1907-1969),…Lire la suite
222 numéros composent cette carte destinée aux œnologues, aux estimations allant de 30 à 1 600 €. Au plus haut se côtoieront une bouteille de la tâche du domaine de la Romanée Conti 1992 (1 400/1 600 €) et une autre de chartreuse verte Voiron « Une Tarragone », de la période 1936-1941 (même hauteur). Les bordeaux seront présentés en quantité, à l'image de quatre mouton-rothschild 1999 (1 100/1 200 €) et de douze château-figeac 2005 (900/1 100 €). Ce sera peut-être l'occasion de faire quelques acquisitions intéressantes avec également les douze bouteilles de gruaud-larose 2010, qui pourraient partir à 500/600 €.
L'histoire naturelle marquera les temps forts de ce menu bibliophilique. Il faudra ainsi prévoir 18 000/25 000 € pour les deux volumes des Oiseaux dorés ou à reflets métalliques de l'ornithologue Louis-Pierre Vieillot et du peintre Jean-Baptiste Audebert, publiés à Paris en 1801-1802, et 8 000/10 000 € pour l' Histoire naturelle générale et particulière avec la description du cabinet du Roy de Buffon, imprimée en trente-neuf volumes entre 1770 et 1789. Alentour se distingueront une édition originale des Fleurs du mal de Baudelaire de 1857, tirée à seulement 1 300 exemplaires, complète des six célèbres poèmes sulfureux qui furent condamnés en 1857 par le tribunal de la Seine (8 000/10 000 €), ou encore les deux volumes de la publication mensuelle des Maîtres de l'affiche éditée entre 1896 et 1900, comprenant des illustrations notamment de Jules Chéret, Pierre Bonnard, Boutet de Montvel, Vallotton, Mucha ou Toulouse-Lautrec (6 000/8 000 €).
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Les oiseaux de Jean-Baptiste Audebert
Deux volumes font partie des 215 exemplaires au formatLire la suite
Datés du XIII e au XX e siècle, les autographes, manuscrits et archives de cette vente afficheront les signatures de personnalités ou de grands noms du monde scientifique et aborderont également les thèmes du régionalisme, de l'Afrique, de l'esclavage ou de la magie. Parmi les lots les mieux cotés se distinguera la correspondance personnelle émise et reçue par le vice-amiral Régis Bérenger (1888-1971), comprenant plus de mille lettres permettant de retracer la brillante carrière de cet officier de la Marine, qui le mena notamment en Asie. Il faudra envisager 6 000/8 000 € pour son acquisition, de même que pour emporter un rouleau de parchemin du milieu du XIV e siècle de plus de dix mètres de long, mettant en scène deux des plus grandes familles savoyardes de l'époque, les seigneurs de Miolans et ceux de Montmayeur, ou que pour un manuscrit de François de Fontanges, archevêque de Toulouse, ami et confident de Marie-Antoinette, évoquant la fuite de Varennes.
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Grand témoignage historique
Ce document sera l’un des lots phares de la vente de manuscrits et autographes organisée à Lyon, le…Lire la suite
C'est pour deux grandes toiles de 2020 d'Alexandre Valette (artiste né en 1985) que pourraient être prononcés les meilleurs résultats : l'un entre 10 000 et 15 000 € pour une œuvre intitulée VH6 , l'autre autour de 8 000/12 000 € pour White Eolithe 2 . Une somme de semblable altitude pourrait également accueillir un pochoir de peinture aérosol et collage de Shepard Fairey, Civil Disobedience, 2019 (œuvre unique), 6 000/8 000 € étant à prévoir tant pour une toile de Clément Rosenthal Verneuil, Pivoine rose, 2000 , que pour un acrylique de Babou, Wonder Woman ou un bronze à patine verte de Wifredo Lam, Snail, 1975 . De Clément Rosenthal Verneuil à nouveau, on citera une Nature morte au flacon de verre et fond de drap, 2002 pour laquelle 6 000/7 000 € sont demandés.
Un château du Tarn verra son fonds dispersé le 20 janvier. On y trouvera aussi bien un billard de style Louis XVI daté vers 1900 en bois de palissandre marqueté de filets, signé Briotet à Paris (1 500/4 000 €), qu'un portrait de Jeune femme au panier de fleurs d'un artiste de l'école française du XVII e (2 000/3 000 €). Les accompagneront une paire de glaces de style Louis XV en bois sculpté et doré à trophée guerrier (2 000/4 000 €), mais aussi un cabinet XVII e en bois noirci et bois de placage à décor de Patres et Vénus, dans des encadrements d'anges, feuillages et volants (1 200/2 000 €). Et que diriez-vous de repartir à bord d'un Tilbury fabriqué à Toulouse chez G. Franc, dont on prévoit 600/1 000 € ?
Le fonds d’atelier de Loïs Hutton est dispersé en 92 lots, introduits par son autoportrait tracé au pastel vers 1919 (100/150 €), évoquant le souvenir de cette Anglaise qui étudia la danse à la Margaret Morris School de Londres à partir de 1921, et se forma à la peinture et à la sculpture auprès de John Duncan Fergusson. Également costumière et chorégraphe, elle fit ses débuts à Paris aux Vendredis de la danse, et monta "L'autre Théâtre" à Saint-Paul-de-Vence, fréquenté par les plus célèbres écrivains et artistes de son temps, comme Fitzgerald, Mackintosh, Hemingway, Joyce, Man Ray, DalÍ, ou encore Picasso. Elle fréquenta les peintres anglais John Duncan Fergusson et Leslie Hunter, qui résidaient également sur la Riviera, et qui ont influencé son travail. Il sera illustré par des croquis, des gouaches et des huiles réalisées vers 1920 dans la région (de 30 à 600 €). Paysages, natures mortes, portraits et danseurs retracent son talent d’avant-garde, entre figuration et abstraction.
Les soixante-quatre premiers numéros en lice le 19 janvier seront consacrés à des tapisseries anciennes issues de la collection du marchand Michel Tchaloyan (né en 1923), dont la dispersion a débuté les 5 et 6 juillet dernier en ce même hôtel des ventes. Parmi les pièces les mieux cotées figureront une tapisserie de la manufacture royale d'Aubusson exécutée dans la seconde moitié du XVII e siècle, mettant en scène La Traversée de la mer Rouge (283 x 546 cm - 35 000/50 000 €), ainsi qu'une autre d'Audenarde, fin XV e ou début XVI e , à décor Au loup et au sanglier, au loup-cervier et au phénix (310 x 255 cm - 30 000/40 000 €). Le reste de ce programme comprendra aussi bien un diamant sur papier de taille moderne de 5,73 ct (20 000/25 000 €), une grande toile peinte par Henri Deluermoz (1876-1943), L'Enlèvement d'Europe (10 000/15 000 €), et un exceptionnel coffre au décor peint sur le thème de la pétanque, de la fin du XVII e ou du début du XVIII e siècle (3 000/4 000 €).
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La pétanque à l’honneur
Attention, curiosité ! Ce mystérieux coffre en cuirLire la suite
La séance du matin (11h) verra défiler 126 lots dont des costumes et textiles chinois, d'Afrique du Nord, d'Asie centrale et africains, et notamment plusieurs palempores indiens XVIII e à décor floral, estimés entre 3 000 et 10 000/15 000 €. L'après-midi alterne pièces d'étoffes, paramentique (chasubles, orfrois, antependium, etc.), costumes français, châles, cachemires et tapisseries. Les estimations s'échelonnent de quelques dizaines à quelques centaines d'euros à l'exception d'une tapisserie de Bruxelles du XVI e siècle, figurant le roi Salomon recevant la reine de Saba (7 000/9 000 €).
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Étoffe indienne
C’est entre 10 000 et 15 000 € qu’est espéré mardi 19, salle 1 à Drouot (11 h) chez Art Richelieu…Lire la suite
La vacation du matin s'adresse aux amateurs de correspondances et comprend notamment un ensemble sur Émile Zola et les Rougon-Macquart adressé au juriste et ami des écrivains naturalistes, Gabriel Thyébaut (1854-1922) pour lequel 3 000/4 000 € sont demandés. On poursuit avec des faïences de Samadet et des groupes en biscuit. L'après-midi, chronologie oblige, débute avec de l'archéologie et des sculptures dans le goût antique. On surveillera ensuite un rare étui en veau doré aux petits fers contenant un ciseau et trois lancettes de chirurgien (travail parisien vers 1630-1650, 4 000/5 000 €), une tapisserie exécutée à Enghien dans les Flandres vers 1600 faisant partie de la tenture des Combats d'animaux et ayant fait partie des collections des comtes de Villechaize (20 000/30 000 €), et une table à plateau de scagliole fin XVII e (15 000/25 000 €). Œuvre du savant et ecclésiastique franc-comtois l'abbé Reginald Outhier, un globe céleste offert à Louis XV devrait dépasser son estimation de 15 000/20 000 €. Enfin, si Jean-Baptiste Pater met en scène Un campement (panneau) pour lequel 20 000/30 000 € sont demandés, un coffre de voyage en laque du Japon et vernis européen montre la vogue pour ce type d'objet à la fin du XVII e (15 000/20 000 €). Les amateurs de provenance tenteront leur chance sur une table de salon en chiffonnière marquetée et enrichie de bronzes dorés, réalisée au milieu du XIX e d'après un modèle de Martin Carlin un siècle plus tôt pour la princesse royale d'Angleterre, Victoria (1840-1901). Son estimation ? 25 000/30 000 €. Dans un tout autre genre, plus curieux qu'esthétique, un bas-relief en fonte de fer de Berlin daté 1825, figurant La Cène d'après le tableau de Léonard de Vinci, est annoncé entre 12 000 et 15 000 €.
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De la Terre à la Lune
Inconnu jusqu’à maintenant, ce chef-d’œuvre de mécanique horlogère et astronomique prend le chemin des…Lire la suite
Scagliola florentine de la fin du XVIIe siècle
C’est sur un plateau de table en scagliola – poudreLire la suite
L'Étoile de Henri-Joseph Thomas, toile mettant en lumière la beauté d'une artiste qu'une femme de chambre aide à se préparer, mène la sélection généraliste dévoilée sur deux jours par la maison bruxelloise. Ce tableau porte des étiquettes d'exposition au musée d'Ixelles et à la Triennale de Liège en 1928 (50 000/70 000 €). Autre beauté, celle d'une Jeune fille en tenue orientale tenant un masque , capturée sous le pinceau du Belge Jean-François Portaels (10 000/12 000 €). Ou encore celle d'une Jeune femme à la lecture de Léon De Smet, datée de 1917 (15 000/25 000 €). Parmi les nombreux bijoux, signalons plusieurs bagues importantes, à l'image d'une bague en or jaune ornée d'une émeraude d'environ 3,739 ct et de diamants taille brillant (30 000/35 000 €), et d'une autre en platine agrémentée d'un diamant solitaire, de 3,53 ct (14 000/15 000 €).
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Talal Chaïbia, la force de l’art naïf marocain
Ce Visage , peint sur une toile haute de 81 cm, s’inscrit parmi les œuvres les plus synthétiques de…Lire la suite
Parmi les timbres débutant la tournée, nous mettrons en avant un numéro 242 A du « pont du Gard » dentelé 11 (coté 350/400 €), une collection de carnets de la Croix-Rouge complète de 1952 à 2019 (700/750 €) et une autre de France de 1900 à 1948 (2 000/2 200 €). Des monnaies et billets s'échangeront ensuite avant de céder la place à la dispersion de l'atelier de Lucien Neuquelman (1909-1988) et Camille Lesné (née en 1908). Les estimations varieront entre 30 et 1 200 € pour ces tableaux essentiellement de paysages et de natures mortes.
Ce programme éclectique, déroulé sur deux après-midi, inscrit autant les bijoux et l'archéologie que la maroquinerie, l'histoire naturelle, les objets d'art et les aquarelles modernes. Remarquons, le 19, un Portrait de Dame exécuté sur toile en 1632 par le Hollandais Jan Cornelisz Verspronck, collaborateur à ses débuts du maître Frans Hals (20 000/30 000 €). À son contemporain Egbert I Van Heemskerk est par ailleurs attribuée une scène de taverne animée, large de 1,80 m (8 000/12 000 €), tandis que de Gaspar Peeter II Verbruggen apparaît une Nature morte aux fleurs, perroquet, singe et statue , peinte sur une toile haute de 1,90 m (30 000/40 000 €). Au chapitre de l'art moderne, notons une scène placée dans un Restaurant fleuri par Henri-Victor Wolvens, en 1970 (5 000/6 000 €).
L'art nouveau et l'art déco marqueront les temps forts du 17 janvier avec la présence de huit vases en dinanderie de Claudius Linossier (entre 800 et 12 000 €. Voir Gazette n°1 page 94), mais aussi d'un vase fuselé sur piédouche et à col soliflore d'Émile Gallé (1846-1904), daté vers 1898-1900 et intitulé L'Étang , à décor tournant sur fond vert tendre parcouru d'inclusions polychromes en nuées et de particules métalliques (5 000/8 000 €). Ces lots proviennent de la succession O. à Lyon, tout comme une lampe champignon des établissements Gallé, Jasmin étoilé, en verre multicouche et à décor tournant bleu et indigo sur fond jaune nuancé de bleu (4 000/6 000 €), et une sculpture formant vide-poche en bronze doré de Georges Flamand (1862-1940), Ondine , issue d'une fonte ancienne puisque réalisée vers 1900 (1 200/1 500 €).
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Des formes et des rythmes, version Gallé ou Linossier
Les arts décoratifs du début du XX e siècle ont réaliséLire la suite
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Claudius Linossier multiplié par huit
Provenant de la succession O., un bel ensemble deLire la suite
Quatre œuvres du peintre surréaliste Félix Del Marle (1889-1952) se distingueront au cœur de ce riche programme. Datées vers 1912-1914, elles seront présentées entre 8 000/12 000 € – cas d'un fusain sur papier marouflé sur carton, Patineuse – et 15 000/20 000 € pour un pastel décrivant la Station de métro Montparnasse (voir Gazette n° 1, page 92). Le peintre abstrait Robert Tatin, décédé en 1983 en Mayenne, s'immiscera également au programme avec deux peintures et deux lithographies nées de son souvenir des lumières de São Paulo lors d'un atterrissage dans les années 1950. À leurs côtés aux cimaises seront accrochées une Vue de Wildbad Kreuth, dans les Alpes bavaroises , par Ludwig August Most (10 000/15 000 €), et une peinture sur papier marouflé de Maurice Le Scouëzec, Bretonnes à la pointe du Raz, de 1921 (6 000/8 000 €). Signalons enfin la présence d'une coupe libatoire chinoise du XVIII e en corne de rhinocéros, en forme de corolle florale et sculptée de fleurs épanouies ainsi que de bourgeons de magnolia (8 000/12 000 €).
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Les Alpes par Most
Ludwig August Most (1807-1883) peut être considéré comme l’un des plus grands peintres de scènes de…Lire la suite
Préemptions et records pour Del Marle et Tatin
Des œuvres clés de ces deux peintres d’exception ontLire la suite
Articles avant-vente
Félix Del Marle, le goût de l’innovation
Quatre œuvres de Félix Del Marle évoquent ici un styleLire la suite