Une abstraction d’Olivier Debré, titrée Scène d’intérieur en 1958, et provenant directement de l'atelier de l'artiste, sera la vedette du mardi 2, moyennant quelque 10 000 €. Aux cimaises toujours, vous remarquerez un paysage onirique peint par Jean Lurçat vers 1930, figurant Le Jour et la Nuit (3 000/4 000 €). Le programme se poursuivra au son d’un violoncelle de Paul Mangenot Mircart, dans son étui (1 500/2 000 €). L’éclectisme sera de mise, entre un lit en fer, tôle et cuivre, dont la tête s’orne d’un panneau peint de paysages, et un bar en chêne et comptoir d’étain par « BERC Antoine Paris », remontant aux années 1930-1940 (500/600 € chacun). Les amateurs d’objets scientifiques débourseront autour de 350 € pour un microscope E. Knauss de 1899, accompagné de ses différents objectifs dans son coffret. En bois laqué, un bouddha chinois en padmasana, du XIX e ou du XX e siècle, entrera en méditation autour de 1 000 €.
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Le ressenti de Debré
Dans cette abstraction peinte à l’huile sur toile en 1958 par Olivier Debré (1920-1999), il faut voir…Lire la suite
Delphin Enjolras commence sa carrière par des portraits de gens de son entourage, notamment au Puy-en-Velay, où il fit ses études, puis de personnages plus célèbres comme le général de Sonis, le préfet Bonnefoy Sibour ou le général Thomas, commandant la place de Paris. Il s'installe ensuite en Camargue, où il se marie et exécute les portraits au pastel de femmes issues du milieu aristocratique de la région, dans un style romantique se jouant des effets de lumière. Une manière dont témoignent également des peintures dont la toile annoncée lors de cette vente, Femmes sur la terrasse préparant le bouquet de fleurs et allumant une lanterne, estimée 8 000/12 000 €. À ses côtés au sommaire, on admirera La Belle Andalouse de Paul Saint-Jean, prisée 8 000/10 000 €, et une Guirlande de fleurs sous le pinceau en 1867 de Cécile Berthod, à 5 000/8 000 €. Un artiste de Cabourg, René Xavier Prinet, nous présentera ensuite contre 5 000/8 000 € Le Peintre sur le motif en bord de mer . Du côté des tableaux anciens, nous mettrons en avant La Chasse de Diane d'un confrère de l'école du Dominiquin au XVII e , une œuvre reprenant la grande composition du maître conservée à la galerie Borghèse de Rome (5 000/7 000 €).
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René-Xavier Prinet, séance sur le motif
Longtemps oublié, cet artiste intimiste a été remisLire la suite
Une guitare électrique solid body de chez Gibson modèle « SG » en acajou mènera cette sélection d'instruments de musique avec son estimation de 1 000/1 200 €. Suivront d'autres guitares dont une électrique solid body de chez Fender, à 900/1 000 €, mais aussi un ampli Marshall 6101 « 30th anniversary » (500/600 €) et un clavier midi Yamaha KX 88 des années 1980 (100/150 €).
Près de 200 lots défilent sous le marteau, estampes ou affiches d'artistes modernes et contemporains. Ils sont estimés de 150 à 3 000/4 000 € et sont signés Joan Miró, Georges Braque, Fernand Léger, Sonia Delaunay, Léonard Foujita, Salvador Dalí, Alexandre Fassianos, Kees Van Dongen, Marc Chagall, Alfred Manessier, Jean Hélion, Jean-Pierre Cassigneul, Albert Marquet, Charles-François Daubigny, Antoni Tapiès, Honoré Daumier, Édouard Manet et Edvard Munch.
Ce programme classique est issu de l'hôtel particulier neuilléen des Rohault de Fleury. Il débute avec des livres XIX e et XX e , illustrés pour certains, se poursuit avec des tableaux modernes parmi lesquels une aquarelle de Salvador Dalí des années 1960, Assomption aux cornes de rhinocéros (20 000/30 000 €), Maurice de Vlaminck, Coupe de fruits, verre et tasse (1919-1920, aquarelle et gouache, 8 000/12 000 €), Léonard Foujita, Autoportrait (crayon et aquarelle, 1932, 8 000/12 000 €), et Lucien Lévy-Dhurmer, Portrait d'Agnès en jeune communiante (pastel, même estimation). Les estampes (modernes également) précèdent quelques objets de Chine et du Japon, de l'orfèvrerie, des bibelots et objets de décoration, du mobilier XVIII e ou de style.
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Un art de l’inconscient
Elle est la plus attendue du contenu d’un hôtel particulierLire la suite
Classiques, les bijoux, ornés de pierres précieuses ou ornementales, et négociables entre quelques dizaines et 1 500 €, constituent l'essentiel de ce programme. Leur succèdent quelques pendulettes en métal doré (Cartier, Kienzle, Morabito), des montres de poche en or et des montres-bracelets (Lip, Universal, Starmaster, Seiko, Chronoswiss, Baume & Mercier, Longines, Jaeger-LeCoultre, Alfred Dunhill), estimées 50 à 1 500 €. La mode ferme la marche. On y a relevé les griffes de Yves Saint Laurent, Rive Gauche, Lucien Lelong, Madeleine Vionnet et Christian Lacroix.
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Moderne et intemporelle
1 500/2 000 €, telle est la fourchette d’estimation annoncée pour cette robe longue en crêpe rouge…Lire la suite
Un billet « Specimen » de 1 000 dongs du Vietnam du Sud, surchargé Giay Mau (2 000/4 000 €), et une pièce de 1 franc frappée en 1808 à l'effigie de Napoléon I er (500/1 000 €) partageront ce sommaire. On attirera encore votre attention sur un billet de 1 000 piastres de l'Indochine française, daté de 1951, qui pourrait changer de main à 1 000/2 000 €.
Régionalisme et sciences seront les deux thèmes phares de cette première session toulousaine. 2 000/3 000 € seront ainsi à envisager pour le fort volume in-folio de la rare édition princeps d'un livre de botanique, Introductio generalis in rem herbariam du médecin allemand Augustus Quirinus Rivinus, imprimé entre 1690 et 1699 à Leipzig par Günther et Fleischer et contenant 385 gravures pleine page — le premier ouvrage à proposer une classification des plantes basée sur la forme de la corolle. Une ascension manquée. Souvenirs de la vingtième année de Marc de Lassus, édité en 1856, rare exemplaire de l'édition originale tirée à seulement cinquante numéros, est annoncée à 400/600 €. On notera par ailleurs pour les illustrés modernes la présence des treize volumes de Pablo Picasso par Christian Zervos, aux éditions Cahier d'art, annoncés à 1 500/2 000 €.
Cette vacation propose 274 lots qui dressent un séduisant panorama de la production dans les pays nordiques de la toute fin du XIX e siècle aux années 1980. Invités, les créateurs emblématiques sudéois, danois, finlandais et norvégiens parmi lesquels Finn Juhl, Hans Wegner, Axel Salto, Paavo Tynell, Poul Henningsen, Jorgen Berg, Axel-Einar Hjorth, Alvar Aalto, etc. Les meubles alternent avec les sièges, les luminaires avec les céramiques. Un point commun : la pureté des lignes, l'absence de décor et l'utilisation de matériaux comme le bois, le métal ou le grès. Les estimations oscillent de 1 000 à 50 000 €.
La maison barcelonaise dévoile un portrait sculpté en taille réelle de saint François de Borgia, attribué à Pedro Laboira, sculpteur sévillan du XVIII e siècle : saisissant de réalisme, il représente ce grand d’Espagne non pas en saint jésuite, mais en duc de Gandie, ce qu’il était effectivement avant d’entrer dans les ordres en 1546 (40 000/50 000 €). L'art colonial est dignement représenté au catalogue par un « enconchado », technique picturale mêlant nacre, peinture et gravure, inventée dans l’ancienne Mexique où elle ne fut pratiquée que durant un siècle : cette œuvre sur panneau, haute de 43 cm et datée de 1698, est l’œuvre de Juan González, actif en Nouvelle-Espagne dans la seconde moitié du XVII e siècle (35 000/42 000 €). Au même catalogue figure un autre enconchado, œuvre de son contemporain Nicolás de Correa représentant le Christ au mont des Oliviers (25 000/30 000 €).
La joaillière Suzanne Belperron, présente avec un clip en platine et diamants, partagera la vedette avec un acrylique sur toile signé Claude Viallat ou encore avec un double louis d'or « à la tête nue » frappé à Limoges en 1786. À moins que vous ne préfériez la pendule d'époque Restauration à l'étonnant décor légitimiste à la gloire de Louis XIV, montrant le souverain en buste au-dessus du cadran, signé Dieudonné Kinable, horloger au Palais-Royal à Paris.