Cette belle vente sera marquée par la dispersion d'une part de porcelaines et de meubles, provenant par descendance de l'ancienne collection Jacques Guerlain (voir Gazette 40 page 30), et de l'autre, du mobilier d'un château de l'Orléanais. On connaît le goût du grand parfumeur pour les porcelaines chinoises montées. 70 000/120 000 € seront demandés pour un vase « céladon », à décor de rinceaux de chrysanthèmes stylisés et frises de canaux, monté de bronzes en France au XVIII e siècle, et 30 000/50 000 € pour une paire d'aiguières en porcelaine craquelée de même couleur, dans une monture de bronze d'époque Louis XV. On retiendra encore une commode Louis XV à décor or, au vernis, de paysages lacustres (25 000/35 000 €) et une garniture de vases de Delft du premier tiers du XVIII e (10 000/12 000 €). Le mobilier du château comprendra pour sa part de beaux modèles XVIII e , comme une table d'architecte du milieu du siècle, attribuée à Abraham Roentgen (15 000/25 000 €. Voir Gazette 40 page 192), et une table Transition à décor marqueté de trophées relatifs aux arts, sur fond de houx teinté vert, dans des encadrements de bois de rose de fil, estampillée Stumpff (même estimation).
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