Vente aux enchères de mobilier et objets d'art, Haute Époque - Paris

La séance du matin s'adresse aux chasseurs, ou du moins à ceux intéressés par cette activité de plein air. N'y cherchez toutefois pas des armes car, exception faite de quelques objets de vénerie et pieds d'honneur, c'est de sculptures et surtout de tableaux et aquarelles qu'il est question ici. Nombreuses sont les études d'animaux (Rötig, de Penne…), chiens ou gibier, pour lesquelles les estimations oscillent de 300 à 3 000 €. La vacation se termine avec du linge de maison emmené par une nappe de banquet milieu XX e , en dentelle à décor de fleurs et feuillages, annoncée à 30 000/40 000 €. Du programme classique de l'après-midi, on a retenu une aiguière en cuivre repoussé, ciselé et patiné de Venise vers 1530 (4 000/6 000 €), deux petits dés en ivoire figurant un couple assis, les chiffres en incrustation d'ébène (Allemagne, XVI e , 5 000/6 000 €), une grande toile de Louis de Boullogne, Apollon et Daphnée (25 000 €), une commode miniature en marqueterie de marbre de Prague ou d'Italie début XVIII e (2 000/3 000 €). Une paire d'encoignures galbées en laque de Chine et vernis européen vers 1750 devrait trouver preneur aux alentours de 10 000 €, tandis qu'une paire de panneaux de boiserie à décor d'angelots et d'arabesque, attribuée aux frères Rousseau (vers 1780) nécessitera 4 000/6 000 €. Enfin, il sera difficile de ne pas remarquer un grand vase en bronze doré ciselé milieu XIX e , du Romain Benedetto Boschetti. Il est attendu à 15 000/18 000 €. Articles après-vente