Un bel éclectisme règnera sur cette vente voyant la dispersion de plusieurs collections : la succession de la princesse J. de Faucigny-Lucinge, une importante villa de la corniche du Paradis terrestre à Cannes, une villa art déco du secteur de la Californie, l'ancienne collection d'Adrien Le Roy des Barres, médecin colonial en Indochine, ou encore la succession de René Figuet, industriel dans cette même région dans les années 1920. De nombreux lots d'art asiatique seront ainsi proposés, en tête desquels une encre et gouache sur soie du peintre vietnamien Ngyen Phan Chanh, L'Acupunctrice (8 000/10 000 €. Voir Gazette n° 8 pages 34-35), et un sceau chinois d'époque Minguo (1912-1949), possiblement en bois de santal, sculpté de deux dragons impériaux accolés dos à dos (3 000/5 000 €). On passera par le Bengale, dont proviendra un rare tigre naturalisé entier en position assise (15 000/20 000 €), avant d'aborder un autre lot phare que sera un piano à queue de marque Ibach et époque Jugendstil, réalisé par Emil Beutinger pour Louis V, grand-duc de Hesse-Darmstadt, en placage de Macassar, ébène, palissandre de Rio et palissandre des Indes. Un instrument à décor de quatre bas-reliefs en bronze dus au sculpteur Adolph Amberg, figurant des musiciens (100 000/150 000 €).
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