Salon du dessin oblige, les 138 premiers coups de marteau récompenseront les feuilles d'une collection de dessins constituée au XIX e siècle. Entre autres pièces des écoles françaises, du nord et d'Italie, on a noté un lavis gris et encre brune de Willem Van Leyde (1633-1707) illustrant l' Inauguration d'un navire de ligne (5 000/7 000 €), Trois Études d'hommes en pied (sanguine) de Jean-Baptiste Pater à rapprocher d'une figure du tableau de l'artiste La Pyramide d'ailes et de cuisses de poulets élevée sur l'assiette du destin , conservé au Nouveau Palais de Potsdam (2 500/3 000 €), le Portrait d'Edwin Edwards – magistrat à la haute cour de l'Amirauté et peintre amateur – par Henri Fantin-Latour (5 000/7 000 €). Un bel ensemble de feuilles de Constantin Guys (1802-1892) – portraits et instantanés de la vie parisienne – referment le chapitre. D'autres dessins, modernes cette fois, provenant de la collection Barrié-Chevalier, leur succèdent, dont une feuille d' Études d'après nature de Camille Pissarro (crayon, 3 500/4 000 €), de même qu'un panneau de l'entourage de Frans Floris, Le Christ bénissant les enfants (4 000/6 000 €), des Régates au large de Paramé , 1934, sous le pinceau de Maximilien Luce (3 000/5 000 €), des objets de décoration et du mobilier, ainsi que deux archets de violon, l'un de Charles-Alfred Bazin (1 000/1 200 €), l'autre d'Émile-Auguste Ouchard fils (6 000/8 000 €).
