Thomas Hache travailla à Chambéry, où il s'initia à la marqueterie italienne, avant de s'installer à Grenoble vers 1695 et de faire de son atelier l'un des plus prisés de son temps. Toute sa maîtrise sera visible dans une commode Mazarine Louis XIV du début du XVIII e siècle, à décor de « fleurs de jasmin » et objet d'une bataille annoncée de 40 000/50 000 €. On passera au XIX e siècle avec un bureau plat à caissons de François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter – fils de Georges Jacob –, en placage d'acajou flammé richement orné de bronzes à motifs de griffons, palmettes, lyre, Renommées, thyrses et rameaux : compter 30 000/40 000 €. Avant de quitter le mobilier, citons encore une commode Louis XVI rectangulaire, attribuée à Caumont, en placage de bois de rose, d'amarante et de bois précieux, marquetée d'un riche décor de paysage dans des médaillons et de vases à l'antique (9 000/11 000 €). On admirera ensuite aux cimaises une Diane au bain ou Portrait présumé de Katerina Odescalchi en Diane au bain par Friedrich Ölenhainz, daté de 1789, provenant de la collection du comte Uberacker puis d'un particulier (20 000/30 000 €). Le maître de la ligne moderne Pierre-Yves Trémois sera aussi au rendez-vous, avec notamment Le Sommeil , un acrylique sur toile (8 000/10 000 €).