Cette vente de prestige s'ouvrira sur de spectaculaires ordres et souvenirs historiques (voir Gazette n° 7, page 10). En témoignera une plaque de l’ordre russe de Saint-Vladimir de première classe, mais de fabrication française sous la Restauration. En vermeil, argent ciselé et émail, elle se laissera épingler à 20 000/30 000 €. Il faudra prévoir la même somme pour une plaque du premier Empire, celle-ci de grand-croix de l’ordre de la Réunion, du second modèle – introduit en avril 1813 – et provenant du royaume alors français de Hollande, en argent à douze rayons recouverts d’écailles. À 10 000/15 000 € étincelera ensuite une plaque de grand-croix de l’ordre du mérite militaire de Charles-Frédéric, du grand-duché de Bade, en argent et datant aussi du premier Empire (1812). La très riche paire d'épaulettes du maréchal Molitor, datant quant à elle de la monarchie de Juillet, en broderies d'or et ornements du même métal, est estimée 4 000/6 000 €. Quant à la tabatière en or jaune du maréchal Ney, par l'orfèvre Jean-Baptiste Baraton à « Paris 1798-1809 », elle attirera 7 000/10 000 €. Sur les cimaises, on admirera sans transition Le Village aux singes , une huile sur fond or de l'orientaliste Henri-Jean Pontoy, provenant du notaire du roi Hassan II (7 000/8 000 €).
Articles après-vente
Ambiance tropicale versus pompe impériale
Deux volets articulaient cette vente consacrée à des
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Articles avant-vente
Pontoy en voyage avec Majorelle
Par son fond d’or et son parti pris décoratif, ce
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Les souvenirs militaires d’une famille au service de la France
Cet ensemble relate les grandes heures du pays, de
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