Vingt-huit œuvres évoqueront l'Indochine, notamment grâce aux meilleurs représentants de l'école des beaux-arts d'Hanoï. Incontournable, Mai Trung Thu célèbrera la douceur avec cinq tableaux à l'encre et couleurs sur soie : une élégante assise avec un éventail, une autre coiffant sa longue chevelure noire, une jeune femme humant du jasmin et une campagnarde portant son enfant (entre 40 000 et 80 000 €), mais surtout une Mère et enfant dormant , sans doute arrivée dans la collection Guiauchain par l'intermédiaire du prince d'Annam (350 000/550 000 €). Ami de Mai-Thu, Lé Phô ne sera pas en reste, avec La Méditation de sa jeune fille devant un vase de fleurs, exécutée avec la même technique (100 000/200 000 €). Le quotidien des Vietnamiens sera illustré par la Préparation de la fête du Têt, signée par Luong Xuân Nhi, au même titre que les jonques reposant dans une baie calme, sur un paravent de laque, rehaussé d'or, d'argent et de nacre dans les années 1940-1950, par un artiste ayant suivi l'exemple de Joseph Inguimberty (autour de 100 000 € chacun). Éprise de culture vietnamienne, Alix Aymé lui rendra elle aussi hommage. Les peintres chinois du début du XX e siècle seront également de la partie, comme Lin Fengmian, Pan Yuliang, Zhu Yuanzhi, mais surtout Sanyu, dont un Nu de dos , dessiné à l'encre de quelques traits, séduira autour de 25 000 €.
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