Introduite par quelques objets antiques, à l'image d'un aryballe corinthien en terre cuite montrant un flûtiste et un harpiste en figures noires sur fond orangé (600/800 €), cette dispersion se poursuit avec une trentaine d'œuvres illustrant les arts classiques, comme un miroir en tondo du XVI e siècle, dont l'encadrement en bronze doré se pare de cabochons de marbre rouge et de lapis-lazuli, alternant avec quatre visages ailés de putti (2 000/3 000 €). L'art islamique sera ensuite illustré par soixante objets, dont une aiguière ottomane piriforme du XVIII e siècle, dont la panse, le col et le couvercle sont richement gravés et ciselés d'un décor floral (6 000/8 000 €). Le centième lot ouvrira le volet asiatique, riche de quelque 200 lots, avec une pendule chinoise à automate d'époque Qianlong, connue des amateurs (500 000/600 000 €). Réputée provenir du pavillon de bronze "Baoyun" du palais d'Été, à Pékin, une grille de bronze de la dynastie Qing, ajourée de cercles entrecoupés de fleurs de pruniers stylisés, sera proposée entre 10 000 et 20 000 €.
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