Les curieux, et les amateurs, ne sont pas au bout de leurs découvertes dans cette salle où est proposé un nouvel opus des collections de Michel Rullier. Si les grès allemands emmenés par une aiguière à décor de rinceaux et motifs floraux (Sieburg, vers 1580, 3 000/5 000 €) ouvrent la marche, un panneau de bois sculpté polychrome – travail hispano-flamand du milieu XVI e – représentant La Descente de Croix dans le style de la Contre-Réforme (20 000/40 000 €) ferme la marche. L'intervalle égrènera de curieuses roulettes de pâtissier (est. 100 à 400 €), de la verrerie et des couverts anciens européens, des tastevins et des timbales de chasse en écaille, en faïence et surtout en bois (est. 300 à 6 000/8 000 €), des casse-noisettes et des râpes à tabac, un ensemble de coffrets en bois ou en fer, en cuir ou en marqueterie d'écaille français, italiens, allemands et même japonais. Comptez 5 000/8 000 € pour un encrier en bois laqué, Japon début XVIII e , à décor de paysages et de volatiles, garnitures de laiton doré. Pour une pompe à vide respectant les instructions de l'abbé Nollet au XVIII e , et dont seule une dizaine d'exemplaires sont à ce jour répertoriés, comme un modèle conservé au cabinet de physique du château de Chenonceau, prévoyez 8 000/12 000 €. Plus peut-être si vous êtes victime de la pression des enchères…
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