Enchères 19 mai 2022 Dessins, de 1500 à 1900 - Paris
Enchérissez sur la liste des lots Millon : 19 mai 2022 - <p><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.64); color: rgb(129, 111, 85);">Belle vente de dessins du XVIe au début du XXe siècle dont deux ensembles par Camille-Auguste GASTINE (Paris 1819 – 1867) et Edouard KRUG (Drubec 1829 – Paris 1901). </span></p><p><br></p><p><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.64); color: rgb(129, 111, 85);">Camille-Auguste Gastine eut successivement pour maîtres Nicolas-Auguste Hesse, Paul Delaroche ainsi que François Édouard Picot. Il commence par exposer une Sainte Famille au Salon de 1844, puis voyage en Italie et séjourne à Rome où il effectue de nombreuses copies d’œuvres italiennes de la Renaissance. A partir de cette année-là, il présente régulièrement des tableaux au Salon comme une Mater Dolorosa en 1848 et une Sainte Geneviève l’année suivante. Pendant ces deux années, Gastine illustre notamment son talent de portraitiste à travers trois portraits : celui de Mme Jacob, de Mr Arthur de Rey et celui de Crépin. Il participe même à l’Exposition Universelle de 1855 avec une Sainte Catherine d'Alexandrie. Une grande partie de son œuvre repose sur la création de peinture religieuse et de cartons pour vitraux. Il collabore avec beaucoup d’artistes influents de son temps tels que Sébastien Cornu à la chapelle Saint-Séverin, Hippolyte Flandrin à Saint-Germain-des-Prés ou encore Alexandre Hesse à Notre-Dame-de-Lorette. Gastine a intensément produit et participé aux grandes œuvres de décoration religieuse de son temps, mais ses œuvres personnelles sont rares. Ses qualités graphiques remarquables sont connues pour avoir déjà été diffusées au travers de plusieurs ventes comme celle tenue à Bourges le 1er avril 2000. Nous sommes heureux d’en présenter une autre partie conservée jusqu’à nos jours par ses descendants. Un cachet de succession a été apposé sur l’ensemble des feuilles. Nos dessins témoignent de l’importante réflexion religieuse de l’artiste. Gastine n’a pas été l’élève d’Ingres, mais l’influence de ses proches, tels Raymond Balze, Hippolyte Flandrin ou encore Savinien Petit, se retrouve dans les lignes harmonieuses de ses dessins. </span></p><p><br></p><p><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.64); color: rgb(129, 111, 85);"><span class="ql-cursor"></span>Edouard Krug (Drubec 1829 – Paris 1901) est un peintre d’histoire spécialiste des scènes religieuses et de portraits. Envoyé à Rouen pour étudier le commerce, il ne s’intéresse qu’aux Beaux-arts et quitte la capitale normande pour Paris, où il devient l’élève de Léon Cogniet. Ayant obtenu deux mentions honorables au Salon, il reçoit ainsi d’importantes commandes de fresques décoratives pour les églises et cathédrales de Saône-et-Loire (Autun, Mâcon), de la Côte d’Or (Beaune, Meursault) et du Rhône (Jullié). Il s’illustre particulièrement à l’église Saint-Pierre de Mâcon, ville dont il est originaire, avec un cycle mural. Il nouera des liens étroits avec la ville, y réalisant en parallèle de nombreux portraits de ses habitants comme celui de M. Guittard, le maire de la ville. Artiste aujourd’hui peu documenté, nos différents dessins retracent l’important travail préparatoire d’Edouard Krug concernant ses multiples projets de fresques ou peintures. Ils témoignent d’un artiste qui a parfaitement su lier envois au Salon et commandes religieuses.</span></p> Salle 11 - Hôtel Drouot - Paris
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