Si Henri Le Sidaner est depuis longtemps une figure connue de la peinture moderne, il n'en est pas de même de Grigory Gluckmann… Du premier c'est entre 80 000 et 120 000 € qu'est espérée une toile de 1931, Le Canal à Malines , à la touche pointilliste et à l'atmosphère feutrée, du second un énigmatique panneau de 1933, Deux nus , révèle tout le métier brillant. Reproduit en couverture de la Gazette n° 12 (page 6), il est assorti d'une estimation de 30 000/50 000 €. Plus modeste, la somme de 6 000/8 000 € est à prévoir pour une Rue de village enneigée de Pierre-Eugène Montézin, et celle de la toile d'Eugène Gustavovitch Berman, À la recherche des nuages évanouis, 1940 (3 000/5 000 €). Au chapitre des sculptures, Raymond-Émile Couvègnes met en scène Le Couronnement du travail (vers 1931) dans un groupe en bronze à patine brun clair nuancé de vert (5 000/7 000 €), quand Henri Chapu se montre plus intimiste dans un médaillon en terre cuite La Jeune Mère (400/500 €). On suivra ensuite notamment une épée de parement de cérémonie vénitienne (à caractère peut-être religieux) travail vénitien vers 1650, à garde de laiton doré ciselé (4 000/5 000 €), un kovch en forme de canard en vermeil à décor émaillé polychrome au naturel (Moscou, 1899-1908, 4 000/6 000 €), un cabinet en laque or sur fond noir à décor de pavillons (période Edo, XVII e ) reposant sur un piétement en bois doré d'époque Régence (5 000/8 000 €).
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