Aux cimaises, on surveillera plus particulièrement une Nature morte avec Marthe s'affairant dans une cuisine et le Christ parlant à Marie de l'atelier d'Adriaen Van Utrecht reprenant l'œuvre de celui-ci conservée au musée des beaux-arts d'Amiens dont les figures sont attribuées à Martin de Vos (12 00/15 000 €), de Jeunes enfants chasseurs du Suisse Johann Heinrich Zeller daté 1753 (82,5 x 163 cm) à raprocher de cinq toiles aux dimensions similaires commandées par Guillaume IV d'Orange-Nassau (8 000/12 000 €), et le Portrait d'une jeune femme portant un collier de corail par Claude-Marie Dubufe (même estimation). Un coffret en laiton gravé toutes faces à monture de rinceaux émaillés en argent et pierres de couleur rouge, travail de l'atelier de Michael et Conrad Mann (Augsbourg ou Nuremberg, vers 1620), pourrait trouver preneur à hauteur de 6 000/8 000 €, quand une petite tête antiquisante en bronze et verre bleu, fruit de la collaboration de Jean-Léon Gérôme et René Lalique, est modestement annoncée à 10 000/15 000 €. D'époque Napoléon III, deux imposants cartels en bronze doré et émaux polychromes à décor de griffons, satyres et oiseaux fantastiques révèlent l'imagination de Ferdinand Barbedienne (chacun 10 000/15 000 €). Les estimations pourraient bien être dépassées également pour deux chefs modèles en bronze de Charles Cordier, Cheik arabe au Caire et Arabe d'El Aghouat (voir Gazette n° 41, page 6), conservés par la famille de l'artiste. Ils ont été exécutés lors du second séjour de Cordier en Algérie entre avril et octobre 1856 (20 000/30 000 € chacun).
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Charles Cordier, sculpteur orientaliste
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