L'après-midi s'annonce riche en belles batailles d'enchères, la plus haute, entre 5 et 8 M€, étant prévue sur une toile de Vincent Van Gogh datée 1887, Scène de rue à Montmartre (Impasse des Deux-Frères et le Moulin à poivre), conservée depuis un siècle dans une collection et jamais montrée au public ( Gazette n° 10, page 6). Issu de la collection de la fille de la styliste Jeanne Lanvin, Marie-Blanche de Polignac, un pastel enchanteur d'Edgar Degas, Danseuse au tutu vert , n'est pas réapparu en vente publique depuis 1954. Il est estimé 2 à 3 M€. Signalons que de cette même collection sont annoncés un pastel de Camille Pissarro, Deux jeunes filles dans un jardin (120 000/180 000 €), une peinture de Pierre Auguste Renoir, La Belle Saison, 1872 (400 000/600 000 €) et des Courses à Jersey par Jean-François Raffaëlli (50 000/80 000 €). Pour la première fois sur le marché depuis cinquante ans, Le Matador dans l'arène, 1941 , de Francis Picabia illustre de façon flamboyante les liens de l'artiste avec l'Espagne. 1,7/2,3 M€ en sont espérés, 1,5 à 2 M€ d'une transparence monumentale de l'artiste, Adam et Ève , peinte vers 1931. L'après-midi s'annonçant décidément riche en fleurons de l'art moderne, on a retenu également une grande gouache de Camille Pissarro, La Récolte des pois , exécutée en 1887 à Éragny-sur-Epte (1,2/1,8 M€), un nu féminin de Kees Van Dongen (vers 1913, La Sirène (1/1,5 M€), un plâtre d'Alberto Giacometti, Quatre figurines (vers 1950, même estimation), un imposant triptyque de Roberto Matta, Prince of Blood, 1943 (même estimation).
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