En selle avec Brasilier
Rouges ou bleus, ocre comme ici sous le soleil, noirs se détachant sur le fond du ciel, ou même roses au couchant… les chevaux d’André Brasilier sont pleins de vitalité.

André Brasilier (né en 1929), Chevaux dans la plaine, 1956, huile sur toile signée, 73 x 92 cm.
Estimation : 15 000/18 000 €
Plus souvent en liberté qu’à l’écurie, ils galopent dans la plaine ou se délassent sous des arbres, sans cavaliers. Natif de Saumur, la ville du célèbre Cadre noir – école des troupes à cheval créée en 1815 pour reformer une cavalerie décimée par les guerres napoléoniennes et ayant évolué vers l’enseignement civil d’un sport de haut niveau –, le peintre est un homme de la nature. Fidèle à cette thématique tout au long de sa carrière, il représente avec prédilection les équidés, qui le fascinent par leur beauté et symbolisent pour lui une vie pleine d’ardeur en harmonie avec leur environnement. Cette toile lumineuse, présentée à la galerie André Weill en 1957, a été réalisée trois ans après avoir remporté le prix de Rome, en 1953. Né dans une famille d’artistes – son père, Jacques, était un peintre symboliste ayant travaillé avec Mucha et sa mère, Alice Chaumont, était diplômée du Royal College of Art de Londres – le peintre a mis toutes les chances de son côté en étudiant dans l’atelier de Maurice Brianchon, comptant nombre d’élèves ayant reçu cette prestigieuse récompense. Sa florissante carrière a depuis été émaillée de plusieurs expositions dans des musées du monde entier.