Pérégrinations artistiques
André Maire est ce que l’on appelle un «peintre explorateur». Il a 21 ans quand il part pour l’Indochine, et découvre Angkor. D’autres voyages suivront, en Europe, en Afrique et en Orient.

Estimation : 12 000/15 000 €
Cette huile sur panneau, Buffles sacrés à Kapurthala, est datée 1939. Commencé l’année précédente en Égypte, où il avait été accueilli par la famille maternelle de son épouse Irène, fille du peintre Émile Bernard, son périple s’était poursuivi en Inde qu’il sillonna du sud au nord, papiers, crayons et pinceaux à la main, jusqu’à ce que la guerre le contraignît à rentrer en France, où il fut mobilisé. Dès le début des années 1930, son travail est récompensé par de nombreux prix, ses œuvres achetées par les musées et prisées des collectionneurs. Aujourd’hui encore, elles ne sont pas rares sous le marteau, exception faite de celles représentant l’Inde. Estimé 12 000/15 000 €, ce grand tableau figure en bonne place dans cette dispersion sur le thème de l’Orient, aux côtés d’une Scène de garnison en Chine d’Auguste Borget (8 000/10 000 €), de deux gouaches publicitaires (pour la Compagnie de navigation mixte) figurant les ports d’Alger et d’Oran par Roger Chapelet (6 000/8 000 €), ou encore d’un panorama de la Muraille de Chine de Mao Zong Ze (3 000/4 000 €).