L’art de l’émail chinois
La technique des émaux cloisonnés consiste à poser des cloisons sur une âme en bronze, grâce à de la colle végétale, puis à remplir les alvéoles ainsi formées avec de la poudre d’émail, une pâte siliceuse colorée avec des oxydes métalliques. La pièce est ensuite cuite et polie, tandis que les éléments métalliques sont dorés. Les Ming ont porté ce procédé à son apogée, utilisant notamment des bleus tirés du lapis-lazuli, mais les artisans continuèrent à le développer au fil des siècles. En témoigne ce coq debout au bec ouvert pour chanter, en bronze et émaux cloisonnés, issu d’un travail chinois de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle (h. 98 cm). Une paire similaire fut vendue lors de la dispersion de la collection Bergé - Saint Laurent, en 2009. Celui-ci est estimé 4 000/6 000 € à Saint-Jean-de-Luz, vendredi 26 février (Côte Basque Enchères Lelièvre - Cabarrouy OVV).