Le petit monde de Fernandel
Livres, photographies, manuscrits, récompenses et autres couvre-chefs, une quinzaine de souvenirs remettent sur le devant de la scène l’interprète de Don Camillo.

Estimation : 100 à 3 000 €
Une centaine à 2 000/3 000 € sont demandés de ces lots cédés par la descendance du comédien Fernandel. Le plus disputé devrait être un ensemble de pièces manuscrites des années 1950-1960 où figurent des brouillons destinés à être dactylographiés ou envoyés par télégramme, une vingtaine de manuscrits musicaux, des lettres de Luigi Comencini, Henri Verneuil, Jean Gabin, Sacha Guitry… ou concernant des projets de films, des programmes de ses spectacles. Des volumes dédicacés de Jean Giono (La Fille du puisatier, La Trilogie marseillaise, Un de Baumugnes…), d’autres illustrés par Albert Dubout, des albums de tournage, retracent la vie et la carrière de ce champion du box-office – plus de 200 millions d’entrées –, acteur, humoriste et réalisateur, emblématique du cinéma d’avant et d’après-guerre. Chanteur populaire, il laisse une discographie dont témoigne un disque d’or attribué par la maison Decca en 1970 (100/200 €). Un képi porté dans Tourlourou, une barrette de prêtre, deux calots en laine bouclée rappellent ses rôles de comique troupier (500/1 000 €). Fernand Contandin n’a que 8 ans quand il rencontre celle qui deviendra sa femme. Et quand il vient la chercher pour jouer, sa future belle-mère avertit immanquablement «Voilà le Fernand d’Elle !». Quand il dut choisir un pseudonyme sur la scène de l’Eldorado, il le fit en rendant hommage à la femme de sa vie.