Au temps de René Lalique
Le samedi 22 Janvier, à Corbeil-Essonnes (Camper - Dabernat OVV. M. Eyraud), cette pendulette «deux coqs», dont la production a été arrêtée par la manufacture...

Le samedi 22 Janvier, à Corbeil-Essonnes (Camper - Dabernat OVV. M. Eyraud), cette pendulette «deux coqs», dont la production a été arrêtée par la manufacture de René Lalique en 1947, fera remonter le temps jusqu’en 1929, l’année de sa création. En verre blanc en partie satiné, elle a été réalisée en trois parties collées à chaud, avec la technique du moulé-pressé. Signée, elle conserve son mouvement Ato et son cadran d’origine (19,5 x 22,8 x 8 cm, 2 000/3 000 €). Elle sera l’une des pièces phares d’une collection de plus de 80 créations du verrier, conservées dans la descendance d’un ancien artisan de la maison. Des pièces assez rares défileront dans une fourchette de 10 à 15 000 €, comme deux panneaux décoratifs «merles et raisins» imaginés en 1928 pour la Compagnie Internationale des Wagons-Lits (autour de 2 500 ), un brûle-parfum à alcool modèle «faune» créé deux ans plus tard (600/800 €), ou encore deux couvercles de brûle-parfum baptisés «sirènes» en 1920 (80/120 €).