D’une galeriste passionnée, Ruhlmann et consorts
Les grands classiques des arts décoratifs des années 1920 à 1940 sont au rendez-vous, Ruhlmann en tête.

Estimation : 30 000/40 000 €
Adnet, Brandt, Perzel, Rousseau, Pascaud sont des incontournables de la période de l’entre-deux-guerres, et donc de la collection de cette ancienne galeriste de l’avenue Matignon. Retirée depuis 2018, elle a choisi de vendre son stock et les œuvres qu’elle conservait chez elle. Deux pièces pourraient se disputer la plus haute marche du podium : une paire de tabourets de forme cubique à faces bombées en bois laqué rouge chinois rehaussé de feuilles d’argent et de laque noire, exécutée vers 1925, attribuée à Pierre Legrain, et un exemplaire du meuble de collectionneur Duval en ébène de Macassar et loupe de noyer rehaussée d’ivoire de Jacques-Émile Ruhlmann. La paire de sièges est espérée à 60 000/80 000 €, le cabinet à 70 000/90 000 €. De ce créateur, d’autres classiques sont inscrits au catalogue parmi lesquels un bureau Damovale (voir ci-contre) et une paire de fauteuils modèle Hydravion Berger, qui pourrait s’envoler autour de 20 000/30 000 €. De la maison Dominique, fondée en 1922 par André Domin et Marcel Genevrière, une table basse de fumeur en palissandre, bois teinté et galuchat nécessitera 8 000/12 000 €, une enfilade moderniste (palissandre, loupe de noyer et galuchat) 12 000/15 000 €. Une fontaine lumineuse en métal chromé enserrant des plaques de verre moulé-pressé porte la signature de Marius-Ernest Sabino (20 000/25 000 €), une taille directe en bois, L’Âge atomique Enfer ou Joie de vivre ? (5 000/7 000 €), celle de Ferdinand Parpan. Tout un programme…