Gazette Drouot logo print

Hugues Sambin menuisier dijonnais

Publié le , par Stéphanie Perris

Artiste de la Renaissance française, tout à la fois architecte, décorateur, menuisier
ingénieur et concepteur, il fut le designer de son temps. Présentation.

Attribué à Hugues Sambin (vers 1520-1601), meuble deux corps en noyer sculpté, 265... Hugues Sambin menuisier dijonnais
Attribué à Hugues Sambin (vers 1520-1601), meuble deux corps en noyer sculpté, 265 x 148 x 60 cm.
Saint-Paul-en-Cornillon (château de), 30/5/1992, Tajan.
1 MF au marteau
Il est un peu notre Philippe Starck, la notoriété en moins. Quoique... Si Hugues Sambin reste aujourd’hui connu des seuls spécialistes et de trop rares amateurs, il n’en fut pas toujours ainsi. De son temps, notre homme fut une personnalité en vue, auréolée sans aucun doute d’un passage dans le plus grand chantier du siècle, celui de Fontainebleau, nouvelle Rome imaginée par le Rosso et le Primatice pour un François Ier en mal d’Italie. Il y réside quelques mois durant l’année 1544 dans l’équipe de menuiserie. Il sera d’ailleurs reçu maître dans cette spécialité trois ans plus tard à Dijon, où il épouse la fille de Jean Boudrillet, menuisier lui-même, auquel il lui succédera à la tête de l’atelier familial. Entre ces deux dates, et puisque les documents font défaut, on imagine volontiers un voyage en Italie. Hugues Sambin avait une parfaite connaissance de l’architecture ultramontaine ; son oeuvre fait de nombreux clins d’oeil aux grands monuments italiens : bibliothèque laurentienne, palais Farnèse... révélés peut-être à l’occasion d’un tour de compagnon ? Quoi qu’il en soit, c’est en 1547 qu’on…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous