De la marquise de Pompadour aux plus grandes collections d’aujourd’hui, les meubles ornés de plaques de porcelaine demeurent le summum du mobilier pour le XVIIIe siècle.
Rares en ventes publiques, les meubles décorés de porcelaine tendre font presque toujours des apparitions remarquées. À Paris comme à New York ou à Londres, la somme, pour acquérir ces œuvres dont les plus exceptionnelles sont considérées comme des pièces de musée, s’élève fréquemment au-delà du million d’euros, jusqu’à atteindre le record de 6 874 575 € pour un bureau de Joseph Baumhauer garni de vingt-quatre plaques de Sèvres (13 décembre 2005, Artcurial). La qualité des porcelaines ne suffit pas, à elle seule, à expliquer ces prix. La patte des plus grands ébénistes du XVIIIe siècle, qui se sont penchés sur ces meubles précieux, ainsi que les intérieurs prestigieux auxquels ils étaient destinés, motivent les enchères. Marie-Antoinette elle-même possédait un coffret à bijoux réalisé par Martin Carlin , visible au Grand Palais jusqu’au 30 juin, dans le cadre de l’exposition dédiée à la reine. Neuf modèles de ce coffret sont répertoriés. L’un d’eux,…
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