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La modernité et l'orfèvrerie

Publié le , par La Gazette Drouot

Les années 1930 ouvrent une décennie de créativité et de luxe. Un duo gagnant pour un matériau qui retrouve un parfum de succès.

Jean-Émile Puiforcat (1897-1945), bol à caviar et rafraîchissoir en cristal et argent,... La modernité et l'orfèvrerie
Jean-Émile Puiforcat (1897-1945), bol à caviar et rafraîchissoir en cristal et argent, prise du couvercle en jadéite, vers 1930, 17 x 27 cm.
Paris, Drouot-Richelieu, 4 mars 2011, Aguttes SVV. M. Plaisance.
10 409 € frais compris
Le renouveau de l’orfèvrerie s’opère véritablement à l’aube des années 1900, avec la personnalité de Lucien Falize. Celui qui voulait faire de chaque objet un poème abandonne définitivement la ligne historicisante récurrente et crée des pièces uniques, illustrant parfaitement le lien entre art nouveau et symbolisme. Il s’agit d’un déclic, mais pas vraiment de la naissance d’une mode… Déjà à la veille de la Première Guerre mondiale, le public, lassé des formes sinueuses de la Belle Époque, est prêt à s’enthousiasmer pour un nouveau style. Ce style, c’est l’art déco et toutes ses déclinaisons de lignes pures et géométriques. Ce qui permet d’affirmer que pour l’orfèvrerie, ces années du XXe siècle sont avec les XVIIe et XVIIIe siècles l’autre âge d’or. Les résultats en ventes publiques le confirment. Il n’est plus question – et l’impression est renforcée par les dires de l’expert Philippe Serret – comme pour l’argenterie traditionnelle de prix au gramme, mais d’une véritable cote d’amour.…
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