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Ils chantent pour vous : les oiseaux chanteurs

Publié le , par Sophie Reyssat

Des poches des élégants au XVIIIe siècle aux vitrines des grands magasins un siècle plus tard, retour sur une aventure sonore et visuelle : les oiseaux chanteurs.

Pendule cage à oiseau automate et siffleur, mouvement attribué à Jaquet-Droz à Neufchâtel,... Ils chantent pour vous : les oiseaux chanteurs
Pendule cage à oiseau automate et siffleur, mouvement attribué à Jaquet-Droz à Neufchâtel, vers 1780, bronze et cuivre doré, panneau de tôle laquée, époque Louis XVI, h. 42,5, diam. 31,5 cm.
Paris, Drouot-Richelieu, 3 décembre 2008.
Fraysse & Associés SVV. M. Fabre.

110 400 € frais compris.
Vous souvenez-vous d’Andersen ? Dans Le Rossignol et l’empereur de Chine, ce dernier se voit offrir «une petite œuvre d’art : dans une boîte, il y avait un rossignol mécanique qui aurait pu ressembler à l’autre, mais était incrusté sur tout le corps de diamants, de rubis et de saphirs. Dès que l’on remontait l’automate, il chantait comme l’oiseau véritable, sa queue battait la mesure et étincelait d’or et d’argent». Émerveillé, l’empereur délaissera son rossignol pour lui préférer sa copie. Comme lui, les personnes de qualité du XVIIIe siècle seront fascinées par les oiseaux chanteurs. La mode est alors au serin des Canaries, le «musicien de la chambre», selon Buffon. Leurs propriétaires les plus raffinés les installent dans de luxueuses volières et leur fournissent un précepteur. La princesse de Condé dispose ainsi de son «gouverneur des serins», Hervieux de Chanteloup, dont le traité d’éducation…
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