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Vous avez dit populaire ?

Publié le , par Dimitri Joannides

L’art populaire ne se limite pas aux pratiques dites traditionnelles... Bien au contraire, presque toutes les spécialités en contiennent.

Automate au «prêtre libertin».Paris-Drouot, 18 mars 2009. Ferri et Associés SVV,... Vous avez dit populaire ?
Automate au «prêtre libertin».
Paris-Drouot, 18 mars 2009. Ferri et Associés SVV, Mme Houze
675 € frais compris
De solides préjugés entourent l’art populaire. À commencer par l’ambiguïté que revêt le terme «populaire», souvent utilisé de manière péjorative. Bien que cet art soit aujourd’hui mieux considéré, tous ne s’entendent pas sur ce qu’il désigne précisément. Il en va souvent ainsi des disciplines qui peinent à s’inscrire dans le circuit de l’art établi, comme ce fut le cas de l’art brut et de l’art naïf. On constate que beaucoup d’artistes modernes, et même contemporains, se rappellent au bon souvenir des arts tribaux ou primitifs et, par voie de conséquence, de l’art populaire. Pour preuve : Kandinsky et ses travaux consacrés aux coutumes des contrées éloignées du vaste territoire russe, Picasso et sa découverte des masques africains en 1906 au musée du Trocadéro, ou encore Chagall et le vif intérêt qu’il nourrissait pour les arts populaires juifs. Réalisées à l’aide de matériaux ou de techniques traditionnelles, manifestations de particularités ethniques – parfois en lien étroit avec la tradition orale ou religieuse –, les œuvres d’art populaire humanisent les objets…
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