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L'argent du XIXe siècle : l'argenterie

Publié le , par Xavier Narbaits

Si les créations du XIXe semblent toujours sous-cotées, de nouvelles tendances se font jour. L’occasion de redécouvrir certains objets postérieurs à 1838.

Paire de salières doubles en argent, par Martin-Guillaume Biennais, Paris, 1809-1819.... L'argent du XIXe siècle : l'argenterie
Paire de salières doubles en argent, par Martin-Guillaume Biennais, Paris, 1809-1819. Poids : 2 455 g.
Paris, Drouot, 23 mars 2006. Beaussant - Lefèvre SVV. MM. Serret, Portier.
47 660 € frais compris.
Comment caractériser la situation de l’argenterie au sein du marché de l’art ? Elle apparaît en effet des plus paradoxales : en posséder fit, des siècles durant, l’orgueil des familles et son attrait s’est si peu démenti que beaucoup de gens continuent à voir en elle un placement «de père de famille». Pourtant – et leurs enfants le savent bien –, les pères de famille ne se montrent pas toujours très avisés et, en ventes publiques, l’argenterie brille davantage par l’éclat qui lui est propre que par les enchères relevées à son propos. Et puis, léger handicap, l’argenterie ne plaît pas seulement à ses possesseurs, elle séduit aussi... les cambrioleurs. Évidents à identifier, aisés à emporter, faciles à transformer, les objets d’argent figurent (avec les bijoux) parmi les premiers à disparaître en cas de vol. De là une certaine désaffection, dont il convient de préciser qu’elle est sans doute bien moins profonde qu’on ne le dit parfois. On le mesure à propos de la production du XIXe siècle, longtemps sous-évaluée par rapport à celle qui lui est antérieure. Sans évoquer la si rare argenterie…
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