L.A.S., Tarbes 8 septembre 1915, à Gustave SAMAZEUILH; 2 pages in-4.
Au sujet de la transcription pour piano par Samazeuilh de son poème symphonique Lénore.
Paul Fournier a joué à Duparc la réduction de Samazeuilh; trop souffrant pour tout jouer, «car le morceau est difficile [...] mais il m'en a joué de nombreux passages, qui sonnent très bien». Quant à l'arrangement de la phrase en mi bécarre, «je ne suis d'avis de chercher un équivalent aux grandes gammes de Saint- Saëns: je vous avoue que j'aime peu ces grandes gammes: je préfère de beaucoup votre 1ère version avec les trilles: évidemment c'est d'une exécution assez difficile; mais pour qui peut jouer le reste du morceau, la difficulté n'est pas excessive. Et puis, un arpège ne remplace pas une gamme, parce que, - bien plus qu'une gamme qui est un trait de piano, il fait entendre les notes d'un accord; et il y a là un la que je n'aime pas. Tenez-vous en donc, si vous m'en croyez, à la version avec trilles: elle est excellente». Il demande aussi la modification d'une mesure, et trouve un trait «un peu lourd»...
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