Masque humain Cette oeuvre est exceptionnelle par bien des points. Les masques argentins sont extrêmement rares sur le marché de l'art et celui-ci est le plus grand référencé à ce jour. Trois profondes incisions ondulées marquent les joues comme le ruissellement de larmes. Il ne faut pas forcément y voir l'expression de la tristesse mais se replacer dans le contexte religieux des peuples précolombiens où les larmes sont associées aux goutes d'eau et donc à la pluie bienfaitrice pour l'épanouissement de la nature. On sait que les rituels de fertilité occupaient un rôle important dans ces sociétés et qu'ils rythmaient la vie quotidienne.
Les deux trous au dessus des arcades sourcilières et la taille de ce masque, laissent penser qu'il était maintenu sur une structure cérémonielle.
Pierre grise à patine brune.
Culture Condorhuasi, Argentine, 500 av. - 250 apr. J.-C.
H. 30 - l. 25 - Ep. 9 cm
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