Une lettre autographe signée et un brouillon manuscrit.
Lettre du 3 octobre 1939 de La Frette. 1 ½ page. «Cher Monsieur, votre lettre m'a été au coeur, et plus profondément que vous ne pouvez le croire. Un témoignage de sympathie, si spontané, si sincère, n'est pas commun...». Dit que les extraits publiés par les «nouvelles littéraires» étaient trop réduits et par là un peu déformés. «...J'avais publié dans la revue de Paris la première partie d'un livre qui devait paraître le 15 septembre, sous le titre «Chronique privée» avec quelques pages supplémentaires, il paraitra peut-être l'année prochaine ! Je l'écris pour les lecteurs comme vous, que je sais mes amis...» Lui envoie son dernier livre «Le bonheur de Barbezieu». Une demi-page in-4. Brouillon manuscrit, sur papier quadrillé.
Au sujet d'un prix à donner. «Vous m'embarrassez, j'ai trop d'écrivains dans ma famille, et j'aime bien La Barre d'appui de Gérard Boutelleau et La Fonte des neiges d'André Bay. Bien entendu, je donnerais le prix à l'admirable Histoire d'un amour de Roger Nimier. Pour moi, Roger Nimier c'est une foi, une marotte; nous verrons bien. Mais il y a aussi Félicien Marceau, Veraldi...Je ne suis d'aucune Académie heureusement. Donner un prix c'est toujours une injustice, de même nommer un auteur, parler d'un livre. Laissez-moi lire ce qui me plaît, sans vous le dire.»
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