Louis-Ferdinand CÉLINE. L.A.S., [Klaskovgaard] le 11 [janvier 1950], à son ami Paul Marteau à Neuilly ; 2 pages in-fol.
Quelques semaines avant son procès. « La vague de froid m’a attrapé. Cloué au lit à grelotter, de grippe, de paludisme, et de vertiges. Des vertiges couché ! Le bateau vraiment craque bute échoue partout. Mille mercis pour votre grande générosité. Cette famille de ma fille (que je ne connais pas) a su donc par vous que j’existais – C’est déjà agréable. Quand je dis que j’existe je me vante un peu – Ce n’est plus beaucoup exister où nous en sommes ! Et il paraît en plus qu’ils vont me condamner à je ne sais quoi le 21 fév… Quand elle vous court après le fantôme elle devient comique la haine… et pour des fantômes de crimes… C’est à rigoler bien sûr. Je veux dire en spectateur »…
On joint une enveloppe autographe au même (Korsør 11 janvier 1951).
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