Louis-Ferdinand CÉLINE. L.A.S. « LFC », [Korsør] 12 novembre [1949], à son ami Charles Deshayes à Lyon ; 2 pages in-fol., enveloppe.
« Voici un coup bien moche. Que tenter ? Moi-même je n’arrive plus à m’éviter nulle part. j’ai des plaintes en contrefaçon au cul. C’est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l’avoueront jamais. Qu’espérer ? ». Il ajoute en post-scriptum qu’il a peut-être un éditeur, Valby : « J’ai changé votre titre. Par l’amour de Dieu laissez la nuit tranquille ! Et surtout le bout ! c’est un cauchemar. L’Affaire Céline me paraît le meilleur comme L’Affaire Dreyfus ».
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