Albert CAMUS. L.A. (minute), [1949], à la revue Caliban ; 1 page in-4 avec ratures et corrections.
Brouillon de réponse à une enquête de la revue Caliban. « 1) Un roman ne se condense pas, s’il se résume parfois. 2) La vulgarisation n’est pas la vulgarité. 3) On peut intéresser un large public sans cesser d’observer les règles du langage et en faisant même leur part au style et à l’originalité. 4) Le grand public n’est pas méprisable au point qu’il faille lui dire sans cesse, comme aux mourants, que tout est pour le mieux. 5) Une seule chose est plus bête que le pessimisme absolu et c’est l’optimisme absolu. Ce sont là des vérités que Caliban démontre chaque mois et dont il faut bien lui être reconnaissant d’oser les rappeler, au milieu d’une presse qui vit et triomphe en appliquant les principes contraires »…
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