Jean ANOUILH. Manuscrit en partie autographe sur... Lot 8
Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés
Jean ANOUILH. Manuscrit en partie autographe sur François Descamps, [février 1934] ; 22 pages et demie in-4 (dont 3 pages et demie entièrement autographes) au dos de musiques imprimées.
Hommage au boxeur François Descamps (1875-1934, entraîneur et manager du champion de boxe anglaise, Georges Carpentier). Les premières et dernières pages sont entièrement de la main d’Anouilh ; le reste est de la main de sa compagne Monelle Valentin.
« François Descamps, qui fut le bon génie de Carpentier vient de mourir. Il y a-t-il encore des hommes capables de juger d’un coup d’œil un garçon de 12 ans et de se donner à lui pour le mener jusqu’où il mena son illustre poulain ? »… Il a été le demander à Totor, un espoir il y a quatre ou cinq ans, avant son service militaire. « Il cognait à en ébranler les plus durs, les salles de sa banlieue le voyaient déjà champion, on avait été le montrer à Carpentier ; à peine sorti de l’armée il fallait qu’il s’y mette, car tous les entraîneurs de la région voulaient avoir eu leur part à la formation de la future gloire. Ça a duré jusqu’au point où il s’est mis à trimer. Maintenant il ne peut plus rien faire. Mais […] des ricanements des jurons de Toto j’ai appris comment un petit gars pauvre s’y prend, quand il a la foi »… Monelle Valentin retranscrit les propos de Toto… Anouilh reprend la plume pour conclure : « Demain matin à l’usine, les copains fielleux et plats vont le gonfler – jusqu’au moment où le contremaître arrivera pour lui gueuler […] Ton contremaître – même si l’on mange du foie de veau cru 4 fois par semaine même si on a un pare-dents en caoutchouc – on ne le descend pas »…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.