La Prière (étude), 1909
Bronze à patine verte
Cachet du fondeur Bronzart F. Amici Mendrisio
121 x 49 x 46 cm
Bibliographie Robert et Nicolas Descharnes, Dalí, Le dur et le mou, Sortilège et
magie des formes, Sculptures & Objets, Paris 2003, no. 597, p. 237
Provenance :
Kunsthaus Zurich. Collection privée de Monaco
Bibliographie :
Judith Cladel, Auguste Rodin. L'oeuvre et l'homme, Brussels 1908 p. 120 (illustré).
Auguste Rodin und die Kunst. Gespräche des Meisters gesammelt von Paul Gsell,
Leipzig 1916 (illustré entre les pages 84 et 85).
Alors qu'il débute une formation de trois ans à la Petite École en 1854 (qui était
en réalité une école d'arts appliqués), Rodin découvre sa passion pour la sculpture.
Il tente le concours d'entrée de l'École des beaux-arts mais échoue trois fois aux
épreuves d'admission. Cet échec l'excluant de fait de la formation traditionnelle,
Rodin est contraint de travailler à son compte en tant que décorateur et sculpteur architectural pour subvenir à ses besoins.
Au cours de la décennie suivante, les commandes officielles abondent : La Porte
de l'enfer, Les Bourgeois de Calais, le monument pour Victor Hugo ainsi qu'une
grande version en marbre de la célèbre sculpture Le Baiser.
En 1883, il rencontre Camille Claudel, qui deviendra son assistante, son modèle et sa maîtresse pendant quinze ans.
La Prière, un torse féminin, remarquable par sa simplicité classique, introduit des
formes qui prennent une place insolite dans l'oeuvre de Rodin.
Ce dernier aime le drame, que l'on ressent tant dans son geste que dans son
langage formel.
C'est l'une des raisons pour lesquelles ses contemporains le perçoivent comme le
principal représentant de la sculpture impressionniste.
Les titres des oeuvres de Rodin eux-mêmes révèlent son besoin de pathos, sa façon d'expri
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