Lettre autographe signée à sa tante Madame Ferrand- Perret à Agen. Paris, 22 Juin [19]09; 10 pages ½ in-4, avec enveloppe.
Sa rupture avec sa famille.
«Je ne sais plus où j'en suis... Je viens de quitter ma famille... la vie était devenue pour moi intolérable... Papa m'a fait bien du mal... J'allais retrouver une jeune fille que tu connais et nous nous promenions ensemble, voici tout le mal dont je suis coupable». Quelqu'un a été dire à son père qu'il voulait la mettre en chambre. Sa mère a été à la pension de la jeune fille et a dit du mal sur elle, son père aussi est allé y faire des scènes. Il a donc reproché à ses parents leur conduite ce à quoi on lui a répondu «qu'il était un monstre d'ingratitude». Alors qu'il remet tout l'argent qu'il gagne à sa mère «l'Etat vient de m'accorder un encouragement spécial de 500 f., à 19 ans j'ai eu une mention, à 16 ans j'étais reçu au Salon». Puis il énumère les sommes qu'il a reçu pour ses travaux. «Eh bien moi je suis un monstre, une horreur. Je suis parti. Je vais faire n'importe quoi pour vivre et je réussirai quand même... Tante Clo est-ce que tu pourrais me trouver pour cet été quelques portraits...pour gagner quelques sous... Je suis très délicat de santé»
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