Poète et chansonnier.
3 L.A.S., 1836-1847 et s.d.; 2 pages in-4 ou in-8 chaque, 2 adresses.
Fontainebleau 23 février 1836, à Camille DOUCET, le remerciant pour une jolie chanson (manuscrit joint):
«Je l'ai chantée avec bien du plaisir, tout en pensant que vous oubliez mon âge, puisque vous m'invitiez à chanter encore. C'est à vous autres jeunes gens qu'il appartient de célébrer la saison nouvelle. Le vieux rossignol a perdu la voix. D'ailleurs n'avez-vous pas entendu M. SCRIBE déclarer que la chanson était bien morte ? C'est à l'Académie qu'il en a prononcé l'oraison funèbre. Pour la ressusciter (je parle de la chanson et non de l'Académie, je vous prie de croire) il faudrait un miracle et ce n'est pas à mon âge que les miracles s'opèrent»... Passy 3 mai 1847, à Frédéric BÉRAT.
Le jour où il devait aller au ministère, la mort d'un ami l'a entraîné loin de là; sa lettre eût suffi: «Mais le ministre, ayant été en butte à beaucoup d'attaques pour une trop grande quantité de croix accordées l'année précédente, a cru nécessaire d'être beaucoup plus sobre [...], vous n'en conserverez pas moins la réputation d'un des plus spirituels et des plus aimables compositeurs de notre époque»... [Août 1855], au directeur du Théâtre de la Gaîté, Hippolyte HOSTEIN.
À propos des Gueux de Béranger, drame en 5 actes mêlé de chant, par Dupeuty et Jules Moinaux. «Mon nom a été trop longtems sur l'affiche pour le supprimer aujourd'hui. Laissez donc aux auteurs toute liberté à cet égard: qu'ils soient sûrs que je ne m'en prendrai pas à eux des injures dont cela pourra fournir l'occasion à quelques aristarques»...
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