Oushebti momiforme. Le corps couvert d'un texte en caractères hiéroglyphiques peint sur neuf registres au nom de BAKENKHONSOU, Premier Prophète d'Amon, dont la tombe a été découverte en 1817-1818 dans la nécropole d'EL ASSASSIF. Coiffé de la perruque tripartite et paré d'un large collier ousekh. Les détails finement détaillés. Bois à polychromie. Egypte, XIXème dynastie. H.: 25,4 cm - Larg.: 7 cm. Quelques petites lacunes au décor, sinon très belle conservation. Bibliographie: - Publié dans la Description de l'Egypte, tome A, volume 2, Thèbes, hypogées, planche 76, figure 2, 3 et 4 (voir la reproduction ci-dessus). «On rencontre de petites images de momies entières également en bois peinte, d'un à trois décimètres de longueur. Comme les véritables momies, elles sont peintes, ornées de colliers, d'attributs, d'hiéroglyphes; les couleurs en sont encore fraîches, et l'enduit qu'on passoit sur le bois avant de peindre, est aujourd'hui même d'une grande blancheur: les mieux conservées sous ce rapport sont celles qu'ont apportées MM. Jollois et Devilliers. Ces figures étoient-elles des images votives que l'on consacroit lors de la sépulture d'un Egyptien, et les emblèmes qu'elles tiennent dans les mains étoient-ils relatif à la profession du mort, ou bien ces figures représentent-elles soit Isis, soit quelque autre divinité.» - J. Aubert, Les statuettes égyptiennes, Paris 1974, p. 93. Louis-A. Christophe, Une statuette funéraire inédite de Bakenkhonsou, premier prophète d'Amon, (étude manuscrite), Villeurbanne, 22 août 1945, publiée par Véronique Gay et Jean-Claude Goyon, Institut d'Egyptologie Victor Loret.
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.