Lettre autographe signée, [Biskra mars? 1896], à un poète; 3 pages in-8 (deuil). Belle lettre. "Ne me croyez ni négligent ni oublieux, mais voyageur. Votre livre, reçu à Florence [...] est maintenant sur ma table, à Biskra. Soyez heureux d'avoir été lu sous des palmes. - Un volume de vers est semblable aux coffrets pleins d'essences. Certaines ont d'abord un parfum violent; d'autres doivent être longuement respirées; celles-ci ne se racontent qu'excédées par une tiède chaleur. - De vos pièces, le parfum de certaines m'a paru le plus doux d'abord, - telles La Halte - et La Fête dans le Parc- mais je ne me permets d'en rien dire sachant combien d'avantage peut-être, préférerai-je encore d'autres vers que ma sympathie aura lentement échauffés, et qui ne m'apparurent qu'à peine au cours d'une première lecture, toujours, pour des vers, trop étonnée"
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