BACCHUS ET PANTHÈRE Italie, début du XVIIe siècle... Lot 7

BACCHUS ET PANTHÈRE Italie, début du XVIIe siècle Matériau Bronze à patine brune H. 30 cm, L. 7 cm, P. 5 cm Le dieu de la vigne et des fêtes apparaît sous les traits d'un jeune homme accompagné d'une panthère, animal fréquemment aperçu en sa compagnie. Marquant un léger déhanchement, un bras au dessus de sa tête, il tient des grappes de raisins des deux mains. Une cape en peau lui couvre une épaule et le dos laissant exposer sa nudité. Le traitement stylistique correspond aux réalisations du début du XVIIe siècle des grands centres italiens et français, sans que l'on puisse identifier avec certitude son auteur. Il fait partie de cette production de «petits bronzes» très appréciés par une clientèle d'amateurs éclairés pour qui les sujets tirés de l'antiquité avaient un grand attrait. Il existe plusieurs versions aujourd'hui répertoriées de ce groupe, réalisées entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle. On peut citer, notamment deux exemples visibles au Metropolitan Museum of Art, à New York, provenant respectivement des collections J. Pierpont Morgan et Jack and Belle Linsky (fig. 1 et 2), un est conservé au sein de la Residenzmuseum, à Munich, un autre au Kestnermuseum, à Hanovre, un au Nationalmuseum à Stockholm (ce dernier fut inventorié au château de Drottningholm en 1777), un au sein de Anglesey Abbey, provenant de la collection Fairhaven, un anciennement répertorié dans les collections Guido von Rhò, puis Stefan Auspitz à Vienne (attribué un temps au sculpteur Francesco da Sant'Agata, actif à Padoue à la fin du XVIe siècle) et un dernier au sein de la célèbre collection Robert H. Smith (fig. 3). Références bibliographiques E. Braun, Die Bronzen der Sammlung Guido von Rhò in Wien, Vienne, 1908, p. 16, pl. XIV L. Planiscig, Venezianische Bildhauer der Renaissance, Vienne, 1921, p. 303-304, fig. 320 H. Weihrauch, Bayerisches Nationalmuseum München. Die Bildwerke in Bronze und in anderen Metallen. Mit einem Anhang: die Bronzebildwerke des Residenzmuse