2 L. A. S., Rio de Janeiro, 1899, au comte de Lavaur de Sainte-Fortunade ; 3 pages in-4° à en-tête du Grande Hotel de Castro, Campos & C.
Sur un séjour au Brésil (le comte, ministre plénipotentiaire de France au Brésil, avait accueilli Saint-Saëns à Pétropolis). « Tout s'est bien passé. Mais quelle journée ! Forcé de répéter le matin pour entraîner mon personnel, j'ai dû rester au piano de 9 h. du matin à 4 heures du soir, sauf le temps de m'habiller quatre à quatre et d'avaler une tasse de lait ! Le violoncelliste a fini par s'échauffer un peu, le violoniste s'est couvert de gloire avec sa sonate ; mais la gloire du concert a été le duo à deux pianos avec Arthur Napoléon, artiste de tout premier ordre. La recette a été énorme »... Il évoque le changement à l'Opéra avec le départ de Gailhard et le projet d'une reprise d'Henry VIII ou d'Ascanio »...
Page musicale de 9 mesures sur une portée sur les paroles : « Ces quelques jours que j'ai passés chez vous compteront dans mon existence parmi les plus beaux les plus doux dont je garderai souvenance ».
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