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Lot n° 23

Alexandre Frédéric de CHARLOT DE COURCY (Paris,...

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Alexandre Frédéric de CHARLOT DE COURCY (Paris, 1832 - après 1906) La Comédie et La Musique Paire de plaques en émail polychrome avec rehauts d’or sur cuivre La 1re titrée en haut : « COMŒDIA » et signée en bas à droite « - F de COVRCY »  La 2de Titrée en haut : « MUSICA » et signée en bas à droite « F de Courcy – » Dim. plaque 1 : 22,4 x 9,4 cm dans un encadrement en bois naturel doré et titré par un cartouche : 35,2 x 22,2 cm  Dim. plaque 2 : 22,7 x 9,6 cm dans un encadrement en bois naturel doré et titré par un cartouche : [CR}35,8 x 22,7 cm Élève du peintre néo-classique François-Édouard Picot (1786-1868), Frédéric de Courcy expose au Salon de Paris des peintures historiques de 1861 à 1865. Membre de la Société des Artistes français, il expose à partir de 1866 des émaux exécutés principalement d’après des œuvres de Gustave Moreau (1836-1898) dont il est l’ami intime Oedipe et le Sphynx d’après M. Gustave Moreau, émail, 1867 ou La Chasse d’après une aquarelle de M. G. Moreau ; émail – 1868). Cet intérêt pour le travail de l’émail détermine la suite de sa carrière : il intègre la Manufacture de Sèvres où il enseigne la céramique et dirige pendant plus de trente ans des recherches sur l’émail translucide. Les sujets de ses œuvres s’inscrivent dans le courant troubadour si apprécié à l’époque.  Dans l’ouvrage de référence qu’il publie en 1868, L’Art de l’émail, Claudius Popelin décrit cet artiste de manière enthousiaste: « Frédéric de Courcy s’est fait connaître par des œuvres remarquables exécutées d’après les cartons de mon ami Gustave Moreau. Si je parle ici de M. de Courcy, ce n’est pas seulement parce que sa personne m’est sympathique, mais c’est aussi parce que je sais qu’il y a en lui tout ce qu’il faut pour briller de sa lumière propre et que, comme d’autres, il n’est pas contraint d’être un reflet » (p.24).

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