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Lot n° 20

École FRANÇAISE de la seconde moitié du XIXe siècle,...

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École FRANÇAISE de la seconde moitié du XIXe siècle, dans le style des émaux de Limoges François Ier de profil Portrait, émail peint en grisaille sur fond noir avec rehauts d’or et émail polychrome sur plaque de cuivre Sur le carton de fond, un numéro d’inventaire « R. 189 » Dim. : 33 x 38 cm, dans un cadre : 52 x 59 cm  Littérature en rapport : - Anne-Dion Tenenbaum, « La Renaissance de l’émail sous la Monarchie de Juillet », in Bibliothèque de l’École des Chartes, 2005, n°  163-1, pp.145-164. - Daniel Alcouffe, « La Renaissance des différentes techniques de l’émail sous le Second Empire », in Métiers d’art, juillet 1978, p.40-47. - Anne Dion-Tenenbaum, Chapitre 4 : « La Renaissance de l’émail au XIXe siècle », Isabelle Biron dir., Émaux sur métal du IXe au XIXe siècle, histoire, technique et matériaux, Paris, Éditions Faton, 2015, pp.103-106.  Sous la Monarchie de Juillet, une nouvelle génération d’artistes cherche dans les techniques délaissées des siècles passés un renouvellement des formes pour leurs créations dans le domaine des arts décoratifs. L’art de l’émail, abandonné depuis la Renaissance, arbore à nouveau ses couleurs. Il devient visible grâce à la recherche historique et la volonté d’une meilleure compréhension technique. Il devient aussi désirable grâce à l’intérêt grandissant des collectionneurs d’arts médiévaux et Renaissance ainsi que la remise à l’honneur des formes inspirées de ces deux périodes dans les créations d’orfèvres, tels Charles Wagner (1799-1841) ou Désiré Froment-Meurice (1801-1855). En 1845, cette mode des émaux entraîne même l’ouverture d’un atelier d’émail peint dans la célèbre manufacture de Sèvres. La diffusion de cet art et sa pleine visibilité s’épanouissent sous le Second Empire, tous les facteurs sont présents pour donner à cet art du feu une place de choix dans le domaine des arts décoratifs. Jusqu’en 1900, la production d’émaux exposés triomphalement aux différents Salons et expositions internationales, se caractérise par une grande variété et une haute technicité. Ce magnifique portrait de François Ier de profil, non signé, illustre la magnificence de cet art, la prédilection assumée pour le style Renaissance et les œuvres alors nouvellement identifiées de Léonard Limosin (vers 1505-1575), le plus célèbre émailleur limousin du XVIe siècle.

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