BOISROBERT François Le Métel de (1592-1662) poète,... Lot 18

BOISROBERT François Le Métel de (1592-1662) poète, abbé et aumônier du Roi ; favori de Richelieu, il lui suggéra l'idée de l'Académie Française qu'il organisa et dont il fut membre fondateur. 2 POÈMES autographes, et 2 L.A.S. « Boisrobert ». ; 1 page in-fol. ;. A Monseigneur le Cardinal sur la mort d'Alfonce Mancini son neveu. Sonnet, [1658] (1 page in-fol.). Sonnet du fondateur de l'Académie Française, dédié au cardinal MAZARIN.[En janvier 1658, à l'âge de quatorze ans, Alphonse MANCINI, le neveu de Mazarin, tombait sur la tête en jouant avec ses camarades du Collège des Jésuites, et en mourait. Mazarin fut très affecté de la perte de ce neveu, en qui il avait fondé de grandes espérances. Boisrobert, alors en disgrâce, envoya ce sonnet consolateur qui toucha le cardinal, et qui provoqua sa rentrée en grâce solennelle et sa réception à la Cour par la Reine. Ce sonnet a été recueilli dans l'édition de 1659 des Epistres en vers et autres oeuvres poétiques de Boisrobert.] : « Alfonce eut, je ladvoue un sort trop rigoureux » A Monsieur Pelisson (1 page in-4, adresse « Pour Monsieur Pelisson prez Mgr le proc[ureu]r gnal » avec cachets de cire rouge aux armes sur lacs de soie grise). Jolie lettre en vers de trois quatrains à son ami l'historien et académicien Paul PELLISSON-FONTANIER (1624-1693) : « Pelisson, si ton loisir / Ce matin te peut permettre / De jetter loeil sur ma lettre » Lyon 7 septembre au soir [1632], à M. de RODES (1 p. in-fol. , adresse au dos). Sur la défaite d'Henri II de Montmorency devant les troupes royales commandées par Henri de Schomberg à Castelnaudary (1er septembre) ; il annonce que RICHELIEU l'a fait prieur de la Ferté sur Aube » Meinières 2 juin, à Denis Charpentier, conseiller et secrétaire du Roi et premier secrétaire de Son Éminence [Richelieu] (1 p. in-4, adresse avec cachets de cire rouge aux armes sur lacs de soie rouge). On joint 2 manuscrits autographes et une P.A. de Guillaume COLLETET, dont un poème calligraphié, Sur les sceaux rendus. À Monseigneur le Chancelier. Madrigal, 5 janvier 1656, au surlendemain de la mort de Mathieu Molé, pour saluer le retour des Sceaux à Pierre Séguier, augure d'un retour de fortune pour lui-même et les Arts