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Lot n° 3007

BATTISTA DI BIAGIO SANGUIGNI anciennement appelé...

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BATTISTA DI BIAGIO SANGUIGNI anciennement appelé MAÎTRE DE 1419 (actif vers 1393 Florence 1451) Trois panneaux d'un autel : la Vierge à l'Enfant adorée par la famille du donateur (panneau central), les saints Jean-Baptiste et Antoine Abbé (aile gauche)/ les saints Jacques le Majeur et Maurice (aile droite). Tempera et fond doré sur bois. 91,3 × 53,4 cm (panneau central) / 98,5 × 48,2 cm (aile gauche) / 98,5 × 46,8 cm (aile droite). Provenance : - Probablement une commande de Jacopo di Niccolò Corbizzi pour un ordre bénédictin. Tableau central : - Probablement dans une collection privée allemande depuis les années 1940. - En 1992, suite à un héritage, dans une collection privée allemande. - Vente aux enchères Koller, Zurich,26.3.2021, lot 3007. - Collection privée suisse. Aile latérale : - Kunsthandel Julius Böhler, Munich, 1971. - Collection privée suisse, acquise lors de l'exposition ci-dessus. Exposition (aile latérale) : Lugano-Castagnola 1991, Künder der wunderbaren Dinge. Peintures italiennes de la première heure provenant de collections en Suisse et au Liechtenstein. Villa Favorita, Fondation Thyssen-Bornemisza, Lugano-Castagnola, 7.4.-30.6.1991. Littérature : - Miklos Boskovits : Ancora sul Maestro del 1419, in : Arte Cristiana 90, 2002, vol. 812, p. 334. Fig. 5-7. Panneau central : - Laurence B. Kanter : Zanobi Strozzi miniatore and Battista di Biagio Sanguigni, in : Arte Cristiana 90, 2002, vol. 812, p. 329. - Laurence B. Kanter : Battista di Biagio Sanguigni and Zanobi Strozzi, in : Ausst.-Kat. Fra Angelico, New York Metropolitan Museum of Art, New York 2005, p.227 et suivantes. Aile latérale : - Ausst.-Kat. Les messagers des choses merveilleuses. Peintures italiennes de la première heure provenant de collections en Suisse et au Liechtenstein. Villa Favorita, Fondation Thyssen-Bornemisza, Lugano-Castagnola, Eidolon 1991, cat. n° 90, p. 230, ill. 231. Ces trois panneaux ont pu être récemment réunis et forment un triptyque impressionnant, probablement commandé pour un ordre bénédictin par Jacopo di Niccolò Corbizzi. Le panneau central montre, dans un élégant style gothique tardif, la mère et son enfant divin assis sur un trône de marbre. A leurs pieds apparaissent un groupe de personnes dévotes, probablement la famille du fondateur, et à droite les femmes d'une communauté bénédictine qui leur sont liées. Cette rencontre sacrée, à laquelle se sont également joints deux anges, est entourée d'un magnifique brocart d'or rouge. Tandis que la sainte mère prend les femmes pieuses sous sa protection avec le geste ample de sa droite, le petit Jésus, vêtu d'une tunique mauve brodée d'or, est directement tourné vers le spectateur avec un geste de bénédiction. Le panneau de 91,3 cm de haut, ainsi que la majeure partie du cadre d'origine, ont été coupés d'environ 20 cm dans leur moitié inférieure, à l'exception de l'arc ogival d'origine avec passe-partout. La même constatation vaut pour l'encadrement des panneaux latéraux non rognés. Miklòs Boskovits (voir bibliographie), dont l'iconographie est également bénédictine, a fait valoir une appartenance à notre Madone sur la base de considérations de critique stylistique. La justesse de la question de la reconstitution de notre retable peut aujourd'hui être confirmée sur la base des constatations faites sur les originaux et d'autres relevés du programme iconographique. Les panneaux centraux sont en général un peu plus hauts que les éléments latéraux. Comme le panneau central est rogné en bas et qu'il le dépasse de la hauteur rognée, l'appartenance des trois éléments à un triptyque ne fait aucun doute, d'autant plus qu'ils forment une unité stylistique. Le motif oriental du drap du trône, composé de roses grenat, de créatures fabuleuses stylisées et de tortues, peut également être identifié, car il a été brodé sur le fond d'or selon le même motif au pochoir que le motif du fond rouge peint sur les panneaux latéraux. Enfin, une autre confirmation, finalement concluante, de la justesse de la reconstitution de notre triptyque provient du contexte bénédictin du programme pictural, où des bénédictines apparaissent à gauche sur le panneau principal et les saints Maurus et Antonius Abbas en habit de l'ordre noir des bénédictins sur les panneaux latéraux. Le panneau central a été publié pour la première fois par Laurence B. Kanter et Miklòs Boskovits (voir littérature) et le maître de 1419, désormais identifié comme Battista di Biagio Sanguigni. En 1991, le professeur Gaudenz Freuler a attribué pour la première fois les deux panneaux latéraux au maître de 1419, connu à l'époque sous son nom d'emprunt. Jusqu'à l'identification convaincante par Laurence B. Kanter de ce peintre que l'on croyait encore anonyme avec Battista di Biagio Sanguigni (voir Laurence B. Kanter, 2002 et 2005), l'œuvre de cet artiste était considérée comme un groupe d'œuvres du soi-disant Maître de 1419 (voir Georg Pudelko : The stylistic developm

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