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Lot n° 93

OMEGA

Estimation :
Réservé aux abonnés

Seamaster 60 Bleu « Big Crown » - référence 166.062 Montre de plongée en acier à mouvement automatique. • Boîtier rond en acier, lunette tournante graduée bidirectionnelle, couronne cannelée et visée, fond vissé. • Cadran bleu, index bâtons striés appliqués, minuterie chemin de fer peinte en gris et blanc, aiguilles droites luminescentes, trotteuse centrale droite peinte en blanc, date par guichet à 3 heures. • Bracelet en caoutchouc bleu surpiqué de blanc, boucle ardillon en métal. Boîtier, cadran et mouvement signés. Mouvement : mécanique à remontage automatique. Mouvement calibre 565 - numéroté 30.330.232 (vers 1969) Boîtier numéroté 166.062 Diamètre : 37 mm - Longueur du bracelet : 16 - 20 cm Lancée en 1966, cette version 60 mètres de la Seamaster se veut plus accessible et d'une taille moins imposante. Avec sa minuterie au 1/5 de seconde peinte en périphérie en gris et blanc, ses index bâtons striés et sa couronne surdimensionnée, ce fut l'accès d'entrée aux montres de plongée de la manufacture suisse. Un modèle similaire figure au musée Omega de Bienne sous la référence 1934 (page 327) Rapport de condition : Très bon état général, infime patine sur le boîtier, la montre fonctionne lors de l'expertise, sans garantie de fonctionnement dans le temps, une révision d'usage conseillée. Seamaster Gamme «professionnelle», différente des montres de loisir Au côté des montres Seamaster « Civiles », une catégorie de montres « professionnelles » est présente dans les collections Omega. Dès les années 1930, la manufacture suisse se penche sur l'exploration des profondeurs, mais également pour répondre aux besoins des nombreux concessionnaires à travers le monde. Pour répondre aux attentes des sportifs, des explorateurs, des marins et autres plongeurs, Omega développe une montre toute particulière : la « Marine ». Développée au milieu des années 1930, elle se caractérise par un double boîtier rectangulaire se fermant par un levier au dos de la montre. Pour l'anecdote, elle se portait sur un bracelet en cuir de phoque, choisi pour sa résistance à l'eau. Le véritable changement intervient en 1957 avec la sortie de l Seamaster 300. Capitalisant sur les progrès de l'étanchéité de la gamme « civile » des Seamaster, notamment avec l'utilisation de joints spécifiques et de glaces renforcées pour résister aux pressions sous marine, ce modèle est testé pour aller jusqu'à 200 mètres de profondeur. Le conservateur du Musée Omega, Marc Richon indique dans le livre Omega. Voyage à travers le temps, en page 323 : « Si cette montre est baptisée Seamaster 300 au lieu de Seamaster 200, c'est que - grâce surtout à la résistance de sa glace et de sa couronne - ses performances dépassent de loin le maximum des 20 Kg de pression par cm2 jusqu'où les appareils de contrôle de l'époque peuvent aller ». A l'instar de Rolex et de Blancpain notamment, qui ont posé les bases techniques et stylistiques des montres de plongée depuis 4/5 ans environ, Omega va confier ses derniers modèles à des plongeurs professionnels afin de tester en conditions réelles ces modèles. Durant les années 1960 et 1970, elles seront également testées par certains corps d'armée, dont la Royal Navy britannique. Les modèles « professionnels » des Seamaster de plongée vont connaitre de nombreuses variantes à partir du milieu des années 1960 : de la Seamaster 60 (étanche 60 m) au diamètre réduit à destination d'un public féminin avec ses cadrans bordeaux ou bleu à la Seamaster 120 (étanche à 120 m) reprenant la fameuse boîte « C », en passant par la mythique Seamaster 600 dite Ploprof (Plongeur Professionnel), avec sa fameuse couronne à gauche et son système de blocage de la lunette tournante par poussoir rouge, les montres de plongée de la marque deviennent incontournables sur ce marché. En 1993, la gamme « Seamaster Professionnal » prend une nouvelle dimension avec le lancement de la nouvelle version « Chronometer 300 m », rendue célèbre au poignet de James Bond en 1995 dans le film GoldenEyes. Dès lors et avec la mode des montres de sport portées au quotidien, cette gamme sera l'une des plus diffusées du catalogue de la manufacture de Bienne. En 2006, tout en reprenant l'esthétique de la Seamaster 300 de 1957, Omega lance la Seamaster Planet Ocean. Étanche à 600 m, elle sera également disponible en version chronographe utilisable sous l'eau. Il est amusant de noter que les deux modèles de montres de plongée les plus connues au monde sont probablement l'Omega Seamaster 300 m et la Rolex Submariner. Lancée à quelques années d'écart dans les années 1950 et sans cesse modernisées, elles sont l'une et l'autre indissociables de James Bond. Note de l'expert : les montres de cette vente ayant été ouvertes pour expertise, elle ne sont plus étanches. Une révision d'usage avec contrôle de l'étanchéité est recommandée.

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