10 L.A.S. « AlexDumas », [1842-1856] et s.d. ; 12 pages in-8 ou in-12.
À Jean-Baptiste PORCHER (1792-1864, agent théâtral et banquier des dramaturges), et à Madame. - [Juin 1842], il lui envoie un drame à faire « lire secrètement à Frederic » [Lemaître], et le charge de diverses commissions financières pour lui faire passer, par le banquier Lego, 1750 F à Florence. « Si vous voyez Goubaux demandez lui où il en est de Made de
Sommerville. Je voudrais bacler bien vite cette seconde pièce ». Il le prie de lui adresser à Bastia « quelques détails sur le nombre de représentations qu'a eues Cromwell, et sur ce que l'on a joué de moi depuis mon départ »... - Au sujet de Marc-Fournier directeur de la Porte Saint-Martin, et de sa maîtresse Isabelle Constant : « Je passerais sur bien des choses pour qu'Isabelle restât à la Porte St Martin et y restât dans des conditions convenables. Ces conditions seraient son engagement renouvelé pour un an et 3600 F d'appointemens par an. [...] Vous connaissez ma position avec Hostein relativement à la Dame de Montsoreau »... - Il lui demande « un petit pot de cornichons », et lui recommande « un brave garçon qui a du talent et beaucoup »... - À Mme Porcher : « Je suis si pauvre que vous sachant aussi pauvre que moi je vous prie de me faire un petit bon de 200 F [...] nous sommes sans un sou à la maison »... - « Comme je laisse tout ce que je fais à Paris à mes créanciers, et que je vis ici avec le 10e de ce que je gagne, j'ai toujours besoin que tout en vous rendant vous me donniez. [...] nous n'avons pas pu nous entendre pour l'affaire de l'Ambigu avec ces messieurs. Je garantis la pièce Porcher ne pourrait-il pas faire l'affaire avec Fournier [...] il garderait la moitié de la prime 500 F. [...] Je garantis l'ouvrage et le signe seul. C'est à prendre les yeux fermés »... -
Envoi de sa loge pour Mme Ristori.
6 juillet. Il a passé la soirée avec HUGO ; il n'a pas l'honneur de connaître
M. Berquin... - 12 octobre 1851, à M. Champgobert, rédacteur du journal
La Constitution, pour la reproduction dans le journal de « ma brochure sur Montevideo »...- [1856], à l'acteur Adolphe LAFERRIÈRE : « Parle donc à Hostein de Mme Stolz pour Adèle d'Hervey [héroïne d'Antony]. J'ai dîné hier avec Napoléon qui prétend que vous deux vous ferez courir tout Paris ». Il l'incite à aller voir « le Musée rapporté par le Prince de son voyage au Pôle Nord »... - 16 mai, à M. Hirschler, au sujet d'un paiement, et d'argent à retenir sur le volume de Cadot.
On joint une l.a.s. de sa fille Marie Dumas (1 p. in-12).
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