L.A.S. « LFC », Copenhague le 27 [1950], à son ami Georges
GEOFFROY, « Mon cher frère » ; 3 pages et demie in-fol.
(un peu fendue et effrangée dans le haut avec petite répar.).
Il se plaint des tracas qui lui sont causés et « de bien des salades qui m'ont fait un tort énorme. Les malentendus, bévues, ignorances, naïvetés, mirages, miraculages, blablas soigneusement entretenus, tu le sais, c'est pire que tout... Ça bat la campagne, à la fin on se retrouve couvert d'une légende de merde si bien bien épaisse, qu'il y a plus qu'à te foutre à la fosse ! et sans Te Deum ! » La lettre se poursuit par un petit mot sur la santé de sa belle-mère Gaby Pirazzoli, « fée adorable - peut-être un petit peu sensible des bronches ! ». Puis il s'en prend à la médecine et « aux temps où il y avait encore une médecine et des cliniciens (pas des garçons de Laboratoire !) »... Il termine sur ses problèmes d'argent : « Arts et Carambouille. Je suis encore fait pour Scandale [Scandale aux abysses, Chambriand 1950] (pas touché un sou !) je redoute ! J'arrive jamais à toucher un rond de rien. [...] Les millions qu'on m'a estouffé depuis la Libération c'est à rire ! J'ai pas de recours. Je suis hors la Loi ».
Après une pique contre le chirurgien Robert Soupault, il s'écrie : « Vive la mobilisation générale, l'amnistie générale, la Bombe générale ! Ça fera sortir les taupes des trous.»
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